Un Centre dédié à la recherche sur André Gide

Le Centre d’Études Gidiennes a vocation à coordonner l'activité scientifique autour de Gide, diffuser les informations relatives aux manifestations gidiennes et à rendre visibles et accessibles les études qui lui sont consacrées.
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Centre d’études gidiennes Bureau 49, bâtiment A UFR Arts, lettres et langues Université de Lorraine Île du Saulcy F-57045 Metz cedex 01

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Stephanie Bertrand Jean-Michel Wittmann
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18
Mai.

Enrico Guerini, docteur en littérature française de l'Université de Bologne, vient de publier aux éditions de L'Harmattan L'Aveu homosexuel dans les oeuvres autobiographiques d'André Gide et de Julien Green.

 

 

 

Parution 4 mai 2018 • 244 pages 

 

Présentation de l'éditeur : 

Les autobiographies d'André Gide et de Julien Green peuvent être considérées comme de véritables modèles de confession homosexuelle ; mais s'il est vrai que les deux écrivains se mettent à nu dans ces textes, il faut bien reconnaître qu'ils le font de manière très biaisée, à travers de multiples détours. Cet ouvrage propose une analyse de ces stratégies.

Accès au site de l'éditeur.

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27
Avr.

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Véronique Mendou Mendou soutiendra sa thèse, « L'écriture de l'enfance au XXe siècle chez Gide, Montherlant, Green, Bazin et Sartre », le 27 avril 2018 à 9h30 à l'Université de Haute-Alsace (Mulhouse).

Cette thèse a été préparée sous la direction de Peter Schnyder (Université de Haute-Alsace).

Le jury sera composé de Frank LESTRINGANT (Université de Paris-Sorbonne), Rodica POP (Université Babes-Bolyai Cluj-Napoca, Roumanie), Martine SAGAERT (Université de Toulon), Peter SCHNYDER (Université de Haute-Alsace) et Frédérique TOUDOIRE-SURLAPIERRE (Université de Haute-Alsace).

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25
Avr.
 
 
 
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Jean-Pierre Prévost, avec la collaboration d'Alban Cerisier

Avant-propos de Peter Schnyder 

Coédition Gallimard / Fondation Catherine Gide

Collection Albums Beaux Livres 
 
Parution : 12-04-2018
 
On en parle dans la presse... : L'Express
  
Présentation de l'éditeur :
 
André Gide et André Malraux ont fait connaissance en mai 1922, à la suite de la publication par ce dernier d'un article consacré à l’œuvre de son aîné et à son impact sur la génération nouvelle. L’auteur de Paludes et des Caves du Vatican est impressionné par cet admirateur talentueux, aux vues originales et pénétrantes. Il s’avère de plus qu’il a le sens de l’aventure et que c’est un homme de goût, en art comme en littérature. Aussi se réjouit-il de le voir figurer bientôt parmi les écrivains proches de La NRF ; et il l’autorise à publier une version illustrée du Roi Candaule à l’enseigne des Aldes, sa maison d’édition. Entré chez Gallimard comme directeur artistique et membre du comité de lecture en 1928, André Malraux devient l’éditeur des Œuvres complètes d’André Gide et de très belles rééditions illustrées de ses premières œuvres. 

Cette amitié littéraire et éditoriale se double au début des années 1930, d’un engagement commun contre le fascisme, dans le sillage du communisme soviétique. Sans adhérer au Parti, André Gide et André Malraux, prix Goncourt 1933, président ensemble les grands congrès antifascistes de 1933 à 1936. L’un et l’autre font le voyage à Moscou ; André Gide prononce l'oraison funèbre pour Maxime Gorki en 1936 sur la Place Rouge, aux côtés de Staline. Mais on connaît la désillusion lucide et sans appel du Retour d’URSS, qui marque chez André Gide la fin de ce compagnonnage ambigu. André Malraux, pour sa part, s’engageant corps et âme dans le combat auprès des Républicains espagnols.

Les deux hommes restent proches au début de l’Occupation ; ils se côtoient sur la Côte d’Azur, avant que Gide ne s'embarque pour l'Afrique du Nord et que Malraux ne s’engage en 1944 dans le combat armé contre l’occupant. Plus espacées jusqu’à la mort d’André Gide en 1951, leurs rencontres – la plupart du temps au Vaneau – restent placées sous le signe d’une chaleureuse amitié, qui n’exclut pas un jugement croisé, et sans complaisance, sur l’évolution et la signification générale de leur œuvre. Littérature, art, morale, politique et histoire : voilà une amitié à l’œuvre. 

Cet album, abondamment illustré, réunit de nombreux documents inédits ainsi que la correspondance échangée entre les deux écrivains.
 
 
 
Cet album fait suite à une exposition 
Gide-Malraux de Jean-Pierre Prévost, laquelle avait silloné la France : 
 
  
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23
Avr.


Paola Codazzi a soutenu sa thèse, « André Gide et la Grande Guerre. L’émergence d’un esprit européen », le 23 avril 2018. Cette thèse en cotutelle a été préparée sous la direction de Anna Paola Soncini (Università di Bologna) et de Peter Schnyder (Université de Haute Alsace)

Le jury était composé de Bruna Conconi (Università di Bologna), d’Éric Lysøe (Université Clermont Auvergne), de Peter Schnyder (Université de Haute Alsace) et de Roumiana Stantcheva (Sofia University St. Kliment Ohridski). 

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Colloque de Metz, mai 2015. 

 

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15
Avr.

Alain Goulet, spécialiste des Caves du Vatican, a créé au début des années 2000 une édition génétique de cette oeuvre sur CR-ROM. Le contenu de ce CD-ROM est à nouveau accessible à l'adresse suivante :

https://www.dhi.ac.uk/gide-les-caves-du-vatican 

Cette édition en ligne reproduit la version originale du logiciel publiée sur CD-ROM en 2001 ; aucune modification n’y a été apportée concernant sa structure ainsi que son contenu. Toutefois, l’évolution de la technologie a pour conséquence que certaines fonctions (notamment les fonctions de recherche (Entrées)) n’opèrent plus correctement ; mais tous les fichiers restent accessibles.

Cette Édition génétique des « Caves du Vatican » d’André Gide a été réalisée par l’« André Gide Editions Project de l’université de Sheffield ». 

Bonne découverte !

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07
Avr.

Les 5es Journées Catherine Gide, organisées par la mairie du Lavandou
en collaboration avec la Fondation Catherine Gide et l'Association des Amis d'André Gide,
ont eu lieu comme chaque année au Lavandou (Var), les 7 et 8 avril 2018.

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Lieu de ces 5e Journées : Villa Théo, 19 Avenue Van Rysselberghe, Le Lavandou.

 

Programme à télécharger.

PROGRAMME

SAMEDI 7 AVRIL

 

9h00 
Accueil des participants et présentation du programme

9h30
Pierre Masson : "France-Belgique 1900, au carrefour des arts et des lettres"

10h30
Marc Quaghebeur : "Edmond Deman, histoire d’un éditeur"

11h30
Visite commentée de l’exposition

14h30
Pierre Mathieu : "Petite histoire du symbolisme, en littérature et en art"

15h30
Nicole Tamburini : "Illustration et ornementation du livre, la modernité des éditions Deman"

16h30
Nathalie Trouveroy-Fontainas : "Adrienne et Luc Fontainas, biographes de Deman" 

 

DIMANCHE 8 AVRIL

9h30
Raphaël Dupouy : "John-Antoine Nau, un Goncourt nomade"

10h30
Pierre Masson et Olivier Monoyez : "Gide et les peintres à partir des archives de la Fondation des Treilles"

 

Entrée ouverte à tous !

 
 

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15
Mar.

 

Oxford University Press est heureuse d’annoncer la publication du livre Diaries Real and Fictional in Twentieth-Century French Writing par Sam Ferguson, chercheur à l’université d’Oxford.

Ce livre, tiré de la thèse soutenue par Sam Ferguson à Oxford en 2014 (thèse dirigée par Ann Jefferson et Toby Garfitt, avec comme autres membres du jury Michael Sheringham et David H. Walker), est le premier ouvrage portant sur l’ensemble de l’histoire du journal intime dans le champ des lettres françaises tout au long du vingtième siècle. A travers l'étude des oeuvres diaristiques d'André Gide, Raymond Queneau, Roland Barthes et Annie Ernaux, l'ouvrage retrace l’histoire des expériences variées que les écrivains ont entretenues avec le genre du journal – fictif comme réel – et met en évidence l’importance du journal dans la vie littéraire.


La première moitié du livre est consacrée aux journaux de Gide, et dans la deuxième moitié (traitant des années 1940 jusqu’à aujourd’hui) il est souvent question de l’influence de Gide sur les nouvelles générations d’écrivains.

Table de matières : 

Introduction

Part I: Andre Gide's diary-writing 

1. Les Cahiers d'Andre Walter
2. Paludes
3. Le Journal des Faux-monnayeurs
4. The Journal 1889-1939

Part II: Diary-writing after Gide 

5. Raymond Queneau's Œuvres completes de Sally Mara
6. The Return of the diary in Barthes’s ‘Vita Nova’
7. Annie Ernaux: The place of the diary in modern life-writing

Conclusion

 

Sam Ferguson, Diaries Real and Fictional in Twentieth-Century French Writing, Oxford, Oxford University Press, 2018, 272 pages.

Date de parution : 22 mars 2018.

Lien vers la page du livre sur le site d'Oxford University Press.

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23
Fév.

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Comme chaque année, la section nord-américaine de l'Association des Amis d'André Gide organise une session Gide lors du congrès de la MLA (Modern Language Association), dont le prochain aura lieu à Chicago du 3 au 6 janvier 2019.

2019 marquant le 150e anniversaire de la naissance de Gide, les organisateurs sollicitent cette fois des réflexions sur l'influence de Gide en tant que romancier, dramaturge, humaniste ou activiste pour les droits des homosexuels et des femmes.

Les communications peuvent se faire en français ou en anglais. 

Les propositions de 250 à 300 mots sont à envoyer avant le 19 mars 2018 à Christine Armstrong (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) et Pamela Genova (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).

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22
Fév.

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Bonjour à tous, élèves, enseignants, et curieux de l'oeuvre de Gide,

 

Vous trouverez ici de nombreuses ressources pour préparer au mieux l'épreuve du baccalauréat susceptible de porter sur Les Faux-Monnayeurs et le Journal des Faux-Monnayeurs de Gide : 

- une notice de présentation des Faux-Monnayeurs accompagnée d'une bibliographie

- une notice de présentation du Journal des Faux-Monnayeurs accompagnée d'une bibliographie

- un ensemble de ressources en ligne dont

* l'avant-dernier Bulletin des Amis d'André Gide (n°195-196) qui rassemble les communications présentées au mois d'avril 2017 sur Les Faux-Monnayeurs

* un ensemble de vidéos 

- une réflexion sur les réticences éventuelles face à la question de "l'immoralisme" de/dans l'oeuvre 

- une présentation succincte de la vie de Gide

... et bien d'autres choses encore !

 

Bonne lecture !

 

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07
Déc.

Colloque interdisciplinaire organisé par Vincenzo Mazza (Université de Montpellier III)

du 7 au 9 décembre 2017 à Paris.

 

 

Situation

Alors que le théâtre accompagne la totalité du parcours d’écrivain d’André Gide et que ses tentatives et ses réussites emplissent copieusement sa correspondance, ses notes personnelles et de nombreuses pages de sa biographe d’exception – Maria Van Rysselberghe –, la plus grande part de sa production dramatique reste méconnue et peu étudiée. Depuis presque trois quarts de siècle, deux moments demeurent fondamentaux pour la compréhension de son apport au théâtre. Tout d’abord, les huit tomes du Théâtre completpubliés entre 1947 et 1949, qui constituent un objet précieux pour les chercheurs. Le projet – voulu par Richard Heyd et accepté avec enthousiasme par Gide – a obligé l’auteur à réunir sa production dramatique et à la considérer comme un ensemble autonome. Cette édition définitive et testamentaire du théâtre de Gide permet, entre autres, de révéler l’écart significatif avec les premières éditions de ses pièces qui correspondent forcément aux différentes époques auxquelles elles ont été produites. La deuxième opération éditoriale, qui touche l’exégèse du travail de Gide au théâtre, est l’étude de Jean Claude, parue en 1992. Cette réflexion a occupé une place restée vacante depuis trop longtemps. De plus, elle a montré la voie à de nouvelles études.

Vous avez dit théâtre ? 

Les nombreuses initiatives scientifiques organisées par les Universités de Nantes, de Lorraine et de Haute-Alsace, la Fondation des Treilles, etc., promues par l’Association des Amis d’André Gide et la Fondation Catherine Gide, répondent à l’exigence constante d’interroger l’œuvre de Gide. Le colloque interdisciplinaire André Gide et le théâtre. Un parcours à re-tracer se veut une tentative de répondre à quelques-unes des questions soulevées par Jean Claude, et indique clairement au moins deux domaines d’investigation : « De fait, si l’on veut étudier les rapports de Gide avec le théâtre, c’est toute la question de la double existence de l’œuvre dramatique qui intervient : son existence littéraire et son existence scénique. Il importe de savoir comment l’écrivain a envisagé cette double existence, d’analyser les contradictions que cet aspect a pu entraîner dans ses jugements, comment elles ont été vécues et éventuellement résolues. »

Les idées de Gide sur le théâtre ne se retrouvent pas seulement dans son écriture dramatique, mais également dans ses échanges avec des hommes de théâtre comme Jacques Copeau, Jean-Louis Barrault, Charles Dullin, Aurélien Lugné-Poe, Jean Mercure, Jean Vilar etc. En filtrant sa correspondance et son Journal à l’occasion de ses plongées dans l’art dramatique, on distingue autant le désir d’arriver à avoir une place dans la dramaturgie de son temps que celui de faire entendre et voir son monde théâtral. Et si l’on relit le Journal à propos de son Œdipe : « Ce n’est pas l’émotion qui m’importe et que je cherche à obtenir : c’est à votre intelligence que je m’adresse. Je me propose, non de vous faire frémir ou pleurer, mais de vous faire réfléchir », ne peut-on pas affirmer, a posteriori, qu’il s’agit, plus que d’un théâtre littéraire, d’un théâtre qui évoque et qui anticipe en France celui de Brecht ?

On reproche à Gide l’absence de succès de Saül, nonobstant l’apport de Copeau et, comme il dira lui-même à Barrault d’avoir « jeté [son] filet trop bas » concernant sa pièce sociale Robert ou l’intérêt général. À cela, on peut répondre qu’il a même obtenu des résultats aux guichets avec les mises en scène de George s Pitoëff et Vilar pour Œdiperespectivement en 1932 et 1951 et avec Barrault qui a monté sa traduction d’Hamlet en 1946, et leur adaptation du Procès de Kafka au Théâtre Marigny en 1947.

Enjeux

L’ambition de cette rencontre, rendue possible grâce au soutien de la Fondation Catherine Gide et de son président, Peter Schnyder, mais également de la Maison d’Espagne, du Département des arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France, du groupe de recherche E.S.T. – Études sur le théâtre et de l’Institut de recherche en langues et littératures européennes (ILLE EA 4363), est celle d’inviter les chercheurs à centrer leur attention sur le travail de Gide au théâtre, pour susciter une nouvelle vague de réflexions.

 

PROGRAMME

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02
Nov.

Journée d'étude organisée par Carmen Saggiomo (Università degli studi della Campania) et Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine)

le 2 novembre 2017 à Caserte (Università degli studi della Campania, Italie).

 

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 Carmen Saggiomo, Jean-Michel Wittmann, Emilia Surmonte & Pierre Masson.

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28
Oct.

L'inauguration de la "Villa Théo", lieu de prédilection du peintre Théo Van Rysselberhhe, aura lieu le vendredi 10 novembre à 10h, au Lavandou.

Exposition du 11 novembre 2017 au 7 janvier 2018

Toutes les informations pratiques se trouvent sur la page de l'évènement.

Présentation

En 2007, la ville du Lavandou, attachée à la sauvegarde de son patrimoine et soucieuse de son rayonnement culturel, a acquis la maison du peintre Théo Van Rysselberghe (1862-1926), afin d'y installer l’Association de l’Atelier des Arts Plastiques. Au cours de ces années de fonctionnement, une idée a germé : transformer cette maison, après une importante réhabilitation qui en conserverait l’esprit, en centre d’art, en lieu de mémoire, d’expositions et de création en relation avec le "Chemin des peintres".

Au début du XXe siècle, le quartier de Saint-Clair fut l’un des lieux où se cristallisa le phénomène de la résidence de bord de mer, inspirant bien des artistes. L’architecte de La Hune, la résidence tropézienne de Signac, Octave Van Rysselberghe, y fit notamment construire ou modifier plusieurs villas dont la maison-atelier de son frère Théo qui souhaitait s'installer sur les rives de la Méditerranée, non loin de son grand ami, le peintre Henri-Edmond Cross (1856-1910). Deux peintres qui ont souhaité être inhumés au cimetière local, témoignant ainsi leur attachement au Lavandou, et que l’histoire de l’art 

redécouvre depuis quelques années.Conserver l'âme de cette maison, légitimement rebaptisée Villa Théo, tout en la rendant fonctionnelle à l’accueil du public et d’événements culturels, tel était le défi du chantier qui vient de s’achever. Après ces travaux, les membres de l’Atelier des Arts Plastiques ont repris possession de l’espace entièrement repensé qui leur est désormais réservé au rez-de-chaussée. L’ancien atelier de l’artiste au premier étage devient un lieu d'expositions, accessible par le jardin qui, lui aussi, a été réaménagé avec réinstallation d'un lavoir et création d'une petite esplanade où pourront s'organiser des concerts et des manifestations de plein air. Quant au deuxième étage, il pourra accueillir à terme des résidences d'artistes ou d’écrivains. Il ne reste plus qu’à aller s’asseoir sur le banc de pierre où Théo aimait s'installer et, comme lui, succomber à la magie du lieu.

 

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28
Oct.
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Colloque international organisé par l'Institut de Recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE - EA 4363)

En 1988, le Centre de civilisation française de l’Université de Varsovie organisait un colloque intitulé « Chopin et les Lettres », révélant ainsi aux chercheurs un filon qui demeure aujourd’hui en grande partie inexploité. Quelque trente ans plus tard, nous voudrions donc revenir sur cette question, et l’aborder selon des perspectives nouvelles.

Notre idée est d’étudier le dialogue qu’écrivains et artistes entretiennent avec Frédéric Chopin. Il y a ceux qui furent les intimes du compositeur – à commencer par George Sand – et ceux qui fréquentèrent assidument son œuvre – à commencer par André Gide ; ceux qui, à l’instar d’André Maurois, célèbrent « le plus lunaire et le plus tendre » des compositeurs, et ceux qui, comme Dominique Jameux, exaltent un « musicien du déchirement, porté à la violence » ; ceux, innombrables, qui admirent Chopin, et ceux – bien plus rares – qui osent écrire, avec Romain Rolland : « Je n’aime pas Chopin. »

Voici quelques-uns des axes (non exclusifs) qui structureront notre réflexion collective:

– En quoi la littérature a-t-elle contribué à la formation de la figure (pour ne pas dire du mythe) de Chopin ?

– Qu’apporte l’œuvre de Chopin à la littérature ? Peut-on écrire à la manière deChopin ? L’œuvre de Chopin est-elle l’expression d’un ethos artistique qui serait praticable en littérature ?

– Ces mêmes questions peuvent tout aussi bien s’appliquer à la peinture : car le portrait du compositeur par Delacroix a, c’est une évidence, concouru à la création de ce qu’on peut appeler un imaginaire Chopin. En outre, l’œuvre de Chopin a directement inspiré les peintres – on peut penser notamment aux vingt-quatre Préludes du musicaliste Gustave Bourgogne.

– Le discours philosophique sur Chopin a-t-il influencé les écrivains et les artistes ? Chacun connaît les pages de Jankélévitch sur le musicien. On se souvient aussi que Nietzsche se réjouissait que le compositeur polonais ait « libéré la musique des influences allemandes, de la propension à la laideur, au morne, à l’esprit petit-bourgeois, à la lourdeur et à la pédanterie ». Mais dans quelle mesure ce parti-pris nietzschéen a-t-il présidé à l’organisation d’un discours contre Wagner et pourChopin dans la littérature française de la Belle Époque, puis de l’entre-deux-guerres ? Et, par ailleurs, les réflexions d’Adorno sur Chopin ont-elles orienté les spéculations du compagnon d’exil du philosophe à Pacific Palisades, Thomas Mann, qui, précisément, commençait en 1943 à rédiger le Docteur Faustus ?

Bien entendu, toutes les propositions qui nous feront découvrir d’autres aspects de la question qui nous occupe seront les bienvenues. Il semble notamment indispensable, pour qui veut comprendre le rôle de la figure de Chopin dans la littérature, de connaître les lectures du compositeur, de savoir quelles furent ses admirations littéraires, etc.

Enfin, dans le cadre des liens privilégiés qui unissent l’Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes et la Fondation Catherine Gide, nous voudrions consacrer tout spécialement une demi-journée à la présence de Chopin dans l’œuvre d’André Gide – question qui a déjà été abondamment traitée, mais qui mérite, nous semble-t-il, de l’être sous de nouveaux angles.

Les langues de travail du colloque seront le français, l’anglais et l’allemand.

Bibliographie indicative :

Agresta Rosalba, « Présences de Chopin en Angleterre, 1833-1860 : la critique musicale, les concerts, les éditeurs », thèse de doctorat en Histoire de la Musique, sous la direction de Catherine Massip, EPHE, 2011.

Bernstein Suzan, Virtuosity of Nineteenth Century : Performing Music and Languagein Heine, Liszt and Baudelaire, Stanford, Stanford University Press, 1998.

Bloom Peter (dir.), La Musique à Paris dans les années 1830, New York, Pendragon Press, 1986.

Böschenstein Bernhard, « Chopin dans la poésie allemande du XXsiècle. Deux exemples : Benn et Enzensberger », in Jacqueline Waeber (éd.), La Note bleue, Bern, Peter Lang, 2006, p. 287-298.

Brunel Pierre, Aimer Chopin. Musique et musiciens, Paris, PUF, 1999.

Brunel Pierre, Basso continuo : musique et littérature mêlées, Paris, PUF, 2001.

Clément Jean-Yves, Les Deux Âmes de Frédéric Chopin [2009], nouvelle édition revue et augmentée, Paris, Le Passeur éditeur, 2017.

Edlund Bengt, Chopin : the Preludes and Beyond, Frankfurt am Main, PL Academic Research, 2013.

Eigeldinger Jean-Jacques (dir.), La Musique en France à l’époque romantique, 1830-1870, Paris, Flammarion, 1991.

Eigeldinger Jean-Jacques, Chopin, âme des salons parisiens, 1830-1848, Paris, Fayard, 2013.

Gide André, Notes sur Chopin [1931], Paris, Gallimard, 2010.

Goldberg Halina, The Age of Chopin : InterdisciplinaryInquiries, Bloomington/Indianapolis, Indiana University Press, 2004.

Henderson Robert L., « Chopin and the Expressionists », in Music and Letters, vol.41, no 1, janvier 1960, p. 38-45.

Hirt Katherine, When Machines Play Chopin : Musical Spirit and Automation inNineteenth-Century German Literature, Berlin/New York, De Gruyter, 2010.

Hug Vanja Jacqueline et Thomas Steiner (éds.), Chopin et son temps : actes descinquièmes rencontres internationales harmoniques [Lausanne, 2010], Bern, Peter Lang, 2016.

Jameux Dominique, Chopin, ou la fureur de soi, Paris, Buchet-Chastel, 2014.

Jankélévitch Vladimir, Chopin et la nuit [1942], in Le Nocturne : Fauré ; Chopin et lanuit ; Satie et le matin, Paris, Albin Michel, 1957.

Kobylanska Krystyna, Natchnieniem poetov. W setna rocznice smierci [FrédéricChopin, source d’inspiration pour les poètes. Pour le centenaire de sa mort], Warsaw, W. Galster, 1949.

Komur-Thilloy Greta et Pierre Thilloy, André Gide ou l’art de la fugue. Musique etlittérature, Paris, Classiques Garnier, 2017.

Lisboa de Mello Ana Maria (éd.), Frederic Chopin e os 200 anos do Romantismo noOcidente, Porto-Alegre, Faculdade porto-alegrense de educação, ciências e letras, 2010.

Sala Luca (éd.), « Grandeur et finesse » : Chopin, Liszt, and the Parisian MusicalScene, Turnhout, Brepols, 2013.

Moins Claude, « Sand, Chopin, Delacroix : autour de quelques portraits », in LesAmis de George Sand, no 18, 1995, p. 19-29.

Naliwajek Zbigniew, Hanna Wroblewska-Strauss et Joanna Zurowska (éds.), LaFortune de Frédéric Chopin, Warsaw, TiFC, 1995.

Pasternak Boris, « Chopin », in Leningrad, 1945.

Pourtalès Guy de, Chopin ou le poète, Paris, Gallimard, 1926.

Przybyszewski Stanislaw, Zur Psychologie des Individuums. I. Chopin und Nietzsche, Berlin, Fontane, 1892.

Rambeau Marie-Pierre, Chopin dans la vie et l’œuvre de George Sand, Paris, Société d’Édition Les Belles Lettres, 1985.

Rambeau Marie-Pierre, Chopin : l’enchanteur autoritaire, Paris, L’Harmattan, 2005.

Rosen Charles, La Génération romantique : Chopin, Schumann, Liszt et leurscontemporains, traduit de l’anglais par Georges Bloch, Paris, Gallimard, 2002.

Sacre Guy, La Musique de piano, en 2 vols., Paris, Robert Laffont, 1998.

Samson Jim (éd.), The Cambridge Companion to Chopin [1992], Cambridge, Cambridge University Press, 2002.

Smialek William et Maja Trochimczyk, Frédéric Chopin : A Research and InformationGuide [2000], New York/London, Routledge Music Bibliographies, 2015.

Szulc Tad, Chopin in Paris : The Life and Times of the Romantic Composer, New York, Scribner, 1998.

Treitler Leo, Reflections on Musical Meaning and its Representations, Bloomington, Indiana University Press, 2011.

Żurowska Joanna (éd.), Frédéric Chopin et les Lettres, actes du colloque franco-polonais [Warsaw, décembre 1988], Warsaw, Éditions de l’Université de Warsaw, 1991.

Organisateurs

Peter Schnyder & Augustin Voegele

Comité scientifique

Pierre Brunel, Professeur émérite, Université Paris-Sorbonne

Nikol Dziub, Docteure, Université de Haute-Alsace

Luc Fraisse, Professeur, Université de Strasbourg

Greta Komur-Thilloy, Professeure, Université de Haute-Alsace

Pierre Masson, Professeur émérite, Université de Nantes

Paul-Philippe Meyer, PRAG, Université de Haute-Alsace

Maryvonne de Saint-Pulgent, Présidente de la Fondation des Treilles

Peter Schnyder, Professeur émérite, Université de Haute-Alsace

Pierre Thilloy, compositeur

Frédérique Toudoire-Surlapierre, Professeure, Université de Haute-Alsace

Augustin Voegele, ATER, Aix-Marseille Université

Jean-Michel Wittmann, Professeur, Université de Lorraine

Modalités de proposition

Les propositions (1/2 page environ), accompagnées d’une brève notice bio-bibliographique, sont à envoyer à Augustin Voegele avant le 30 novembre 2017.

Frais d’inscription

50 € (25 € pour les doctorants). Les chercheurs de l’UHA et les membres de l’ILLE sont exonérés de droits d’inscription. Les repas et une nuit d’hôtel seront offerts en échange aux participants.

Publication des actes

Sous réserve d’acceptation des articles, le colloque fera l’objet d’une publication. Les Actes du colloque seront publiés au plus tard au deuxième trimestre 2019. C’est pourquoi il sera demandé aux participants d’envoyer leur texte avant le 1er septembre 2018.

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28
Oct.

 

Le Monde 2012

Savoir se libérer des maux de ses ancêtres

Article du Monde, 17 septembre 2012.

 

La psychogénéalogie invite à explorer son passé familial, afin d'éviter la répétition d'événements douloureux.

La célèbre phrase d'André Gide "Familles, je vous hais" reflète, à l'extrême, l'ambivalence amour-haine, parfois inconsciente, que chacun entretient avec sa famille. Peut-être l'écrivain aurait-il tiré parti d'une séance de psychogénéalogie, cette discipline qui mêle psychologie, psychanalyse et sociologie ? Elle nous apprend qu'on hérite autre chose de ses aïeux qu'un regard bleu azur ou une tendance à la colère : une part de leur vécu douloureux. Deuils non accomplis, secrets de famille, traumatismes non digérés, non-dits... Nous sommes là au coeur du transgénérationnel, qui concerne tout ce qui est transmis inconsciemment de génération en génération au sein d'une même famille.

Berge


La chronique mode : les années Bergé

Article de Pascal Morand dans Les Echos.fr, 29 juin 2017.

Pierre Bergé était un homme des Lumières. Il incarnait ce que Michel Foucault disait de la modernité qui doit être une posture. Il faut inlassablement combattre pour la liberté, la diversité, la culture, la connaissance, de même qu'il faut dénoncer les artifices et les conventions dès lors qu'elles contredisent ces valeurs. La vieillesse commence quand on cesse de s'indigner, aimait à dire Pierre Bergé se référant à André Gide. Face à la montée lancinante d'un obscurantisme aux différents visages, « nous sommes entrés en résistance ». Tels sont les mots qu'il prononça en janvier 2017 lors du dîner de la mode au Sidaction, dans un discours de mobilisation puissant et émouvant.

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L'ovni Macron scruté par Besson

Article de Pierre de Gasquet dans Les Echos Week end, 29 septembre 2017.

Parfois, Philippe Besson sursaute. Ainsi, lorsque le candidat lui confie que son roman préféré est Les Nourritures terrestres d'André Gide. « Voilà un choix bien étonnant » pour un homme qui « certes, est vibrant, désirant, hardi, mais qui dans le même temps, s'oblige à une certaine ascèse, dissimule ou censure parfois ses sentiments profonds, ne se laisse jamais véritablement aller, contrôle presque tout. Mon étonnement persiste aujourd'hui puisque l'homme demeure, à certains égards, un coffre-fort cadenassé. »

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15
Sep.

macronLa photo officielle du nouveau Président de la République a suscité de nombreux commentaires, en particulier à propos des ouvrages dont le chef de l’État avait tenu à s’entourer : d’un côté les Mémoires de Charles de Gaulle, de l’autre, deux volumes de la Pléiade, l’un de Stendhal et l’autre de Gide. Le Président, dans plusieurs interviews, a confirmé son intérêt pour l’auteur des Nourritures terrestres, au point que plusieurs journalistes ont pu croire que cette Pléiade ne contenait que ce texte.

Mais il se trouve que cet intérêt est partagé, au sommet de l’État, par le nouveau Premier Ministre. Dans un livre paru au mois de juillet, Des Hommes qui lisent, Édouard Philippe justifie a posteriori le choix de son prénom en le rapprochant de celui donné par Gide au principal personnage des Faux-Monnayeurs :

Je me souviens avoir lu ce livre un dimanche matin, dans le lit de ma chambre d’étudiant à Paris, rue Berzélius, près de la Porte de Clichy. D’une traite. Je n’ai pas pu me lever avant de l’avoir terminé. Je me souviens m’être dit qu’il ouvrait des possibilités infinies en ce qu’il permettait à un roman de ne pas être simplement une histoire, [...] mais quelque chose qui ressemblerait à une œuvre d’art, à une sculpture ou à un concept construit en soi et fait pour être admiré sous toutes les perspectives et de tous les côtés.
Et je me suis dit que, tout compte fait, on avait bien fait de m’appeler Édouard. (p. 36)

À quand un (vrai) billet de banque à l’effigie d’André Gide ?

Pierre Masson 

En complément, on pourra consulter l'article "Et si André Gide avait à voter pour les statuts proposés par En Marche ?"

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04
Juil.

 Identit

Lien vers le site de l'éditeur : cliquer ici.

La question de l’identité traverse l’œuvre d’André Gide. Pour ce lecteur et ce voyageur infatigables, l’écriture ne constitue pas seulement le moyen de redéfinir sa propre identité : elle est aussi le lieu d’une incessante réflexion sur l’interaction entre la singularité individuelle et l’identité collective.

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14
Jui.

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Cet ouvrage synthétise le thème de l’économie chez Gide. En considérant ses textes économiques du point de vue historique et moderne, cette étude examine la singularité et l’actualité de la pensée de l’auteur ainsi que l’impact de diverses questions que celle-ci implique.

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28
Avr.

Shaimaa Al Goberi a soutenu une thèse intitulée « Émancipation individuelle et domination sociale dans l’œuvre d’André Gide », le 28 avril 2017 à l’Université de Lorraine (Metz), sous la direction de Jean-Michel Wittmann. Le jury était également composé de Sylvie Freyermuth (Université du Luxembourg), Thanh-Van Ton-That (Université Paris Est Créteil) et Frank Wilhelm (Université du Luxembourg). L’université de Lorraine ne délivre plus de mentions pour le doctorat. 

Résumé :

La question de l’émancipation individuelle est présente dans l’œuvre de Gide dès ses débuts littéraires. Liée à la découverte de son cas particulier, qui fonde sa singularité, cette question est d’abord posée par Gide sur le plan moral. Progressivement, la critique morale débouche sur une critique sociale, l’œuvre gidienne esquissant une réflexion sur les formes et les enjeux de la domination sociale exercée aussi bien sur les corps étrangers dans la société que sur d’autres groupes sociaux. La thèse se focalise ainsi plus précisément sur la représentation des Arabes dans des œuvres comme L’Immoraliste ou, plus tard, Si le grain ne meurt ; la représentation des corps étrangers et de leur place dans la société ; la représentation de la femme, perçue finalement par Gide comme entravée dans son développement par les règles et les valeurs de la société bourgeoise. 

 MG 0665 1

Metz, mai 2015.

 

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06
Avr.

GCS art mise en scene

Voir la présentation du volume sur le site de l'éditeur : cliquer ici.

Avec la fondation de La NRF en 1909 et du Théâtre du Vieux-Colombier en 1913, André Gide, Jacques Copeau et Jean Schlumberger, œuvrant ensemble au renouveau de la littérature et du théâtre, n'ont cessé d'appliquer l'art de la mise en scène dans leur vie comme dans leur œuvre. «Le théâtre ne m'intéresse pas assez pour que je me donne vraiment de la peine», écrit pourtant Gide qui, bien que grand connaisseur du théâtre classique et admirateur de l'œuvre puissante de Claudel, demeure réticent à l'expérience de la représentation scénique. Le théâtre reste toutefois pour lui l'un des lieux où peut s'exposer le drame intime, s'adonnant ainsi à l'écriture dramatique avec Le Roi CandauleSaül et un inachevé Curieux malavisé d'après Cervantès, et conversant avec son ami Jacques Copeau sur les questions de mise en scène et de jeu. Le Théâtre du Vieux-Colombier lui offre également, dans la lignée de La NRF, un lieu de rencontre avec le public. Conférences, lectures et matinées théâtrales voisinent au programme de la salle avec le répertoire classique et contemporain. De là vient le célèbre essai en miroir de Gide sur Dostoïevski, issu de six causeries prononcées au Vieux-Colombier. Quant à Jacques Copeau et à sa troupe, ils bénéficieront de l'attention et de l'appui durables de Jean Schlumberger, dont l'écriture romanesque fut gagnée, de son propre aveu, par la théâtralisation. 
Les contributions du présent recueil, s'appuyant sur des documents des fonds André Gide et Jean Schlumberger de la Fondation des Treilles, montrent l'implication des trois hommes dans cette entreprise de rénovation active et de réflexion. Elles sont suivies de quelques lettres inédites échangées entre Jacques Copeau et Jean Schlumberger.

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Le site du CEG a été réalisé grâce au soutien de la Fondation Catherine Gide, avec la participation de l’Association des Amis d’André Gide. Il a été réalisé en partenariat avec Martine Sagaert, responsable du site originel andre-gide.fr, créé en 2006 avec des étudiant.e.s de l'I.U.T. des Métiers du Livre de Bordeaux.