L'inauguration de la "Villa Théo", lieu de prédilection du peintre Théo Van Rysselberhhe, aura lieu le vendredi 10 novembre à 10h, au Lavandou.
Exposition du 11 novembre 2017 au 7 janvier 2018
Toutes les informations pratiques se trouvent sur la page de l'évènement.
Présentation
En 2007, la ville du Lavandou, attachée à la sauvegarde de son patrimoine et soucieuse de son rayonnement culturel, a acquis la maison du peintre Théo Van Rysselberghe (1862-1926), afin d'y installer l’Association de l’Atelier des Arts Plastiques. Au cours de ces années de fonctionnement, une idée a germé : transformer cette maison, après une importante réhabilitation qui en conserverait l’esprit, en centre d’art, en lieu de mémoire, d’expositions et de création en relation avec le "Chemin des peintres".
Au début du XXe siècle, le quartier de Saint-Clair fut l’un des lieux où se cristallisa le phénomène de la résidence de bord de mer, inspirant bien des artistes. L’architecte de La Hune, la résidence tropézienne de Signac, Octave Van Rysselberghe, y fit notamment construire ou modifier plusieurs villas dont la maison-atelier de son frère Théo qui souhaitait s'installer sur les rives de la Méditerranée, non loin de son grand ami, le peintre Henri-Edmond Cross (1856-1910). Deux peintres qui ont souhaité être inhumés au cimetière local, témoignant ainsi leur attachement au Lavandou, et que l’histoire de l’art
redécouvre depuis quelques années.Conserver l'âme de cette maison, légitimement rebaptisée Villa Théo, tout en la rendant fonctionnelle à l’accueil du public et d’événements culturels, tel était le défi du chantier qui vient de s’achever. Après ces travaux, les membres de l’Atelier des Arts Plastiques ont repris possession de l’espace entièrement repensé qui leur est désormais réservé au rez-de-chaussée. L’ancien atelier de l’artiste au premier étage devient un lieu d'expositions, accessible par le jardin qui, lui aussi, a été réaménagé avec réinstallation d'un lavoir et création d'une petite esplanade où pourront s'organiser des concerts et des manifestations de plein air. Quant au deuxième étage, il pourra accueillir à terme des résidences d'artistes ou d’écrivains. Il ne reste plus qu’à aller s’asseoir sur le banc de pierre où Théo aimait s'installer et, comme lui, succomber à la magie du lieu.