Colloque international André Gide et les femmes
Les jeudi 10 et vendredi 11 novembre 2022 à la Maison de la littérature de Québec
La question de l’identité sexuelle occupe une place centrale dans l’œuvre d’André Gide, dont la vocation artistique est née du sentiment de n’être « pas pareil aux autres ». Dans une société qui condamnait l’homosexualité au nom de la morale comme de l’hygiène sociale, une telle quête d’identité ne pouvait passer que par une remise en question méthodique, d’abord secrète, ensuite explicite, du discours social de l’époque, qui dépasse d’ailleurs le cadre de cette œuvre. Une telle entreprise critique impliquait en effet pour Gide une réévaluation complète des normes et des représentations de l’époque. En sapant les fondements de la domination liée à l’orientation sexuelle, elle prend du même coup une valeur à la fois plus générale et plus radicale : elle interroge aussi la représentation de la femme comme son statut dans la société, d’abord indirectement, puis frontalement, avec la trilogie de L’École des femmes.
Des Cahiers d’André Walter, œuvre de jeunesse écrite pour convaincre « Emmanuèle » (sa cousine Madeleine) de l’épouser, à Et nunc manet in te, en passant par Isabelle et la trilogie de L’École des femmes, la figure féminine est en tout cas omniprésente, quel que soit le genre pratiqué. Trop souvent et trop rapidement ramenée à la problématique notation du Journal (« Les plus belles figures de femmes que j’ai connues sont résignées », écrit-il en 1907), la représentation gidienne de la femme est cependant plus complexe que ne peut le laisser penser une première lecture de son œuvre : sans échapper ni à l’idéalisation (en particulier dans les œuvres de jeunesse), ni à la caricature (par exemple dans les pièces de théâtre), la représentation de la femme gagne en densité et en ambivalence, au fur et à mesure que se développe l’entreprise gidienne de falsification des valeurs et de remise en question des normes morales et sexuelles de son temps, peut-être aussi en raison de l’influence exercée sur Gide par un certain nombre de femmes de son entourage avec lesquelles il a pu nouer des relations profondes et complexes (la Petite Dame, Elizabeth Van Rysselberghe, Dorothy Bussy, puis Catherine Gide, notamment). Bien plus, des personnages comme Angèle (des Lettres), Marguerite (dans Les Faux-Monnayeurs) ou Geneviève (dans le récit éponyme) ont pu amener la critique, parfois à la suite de l’écrivain lui-même, à considérer qu’il existait un féminisme gidien.
Diverses perspectives s’offrent ainsi à notre investigation des rapports gidiens avec les femmes (personnages, amies, écrivaines) :
Comment Gide représente-t-il la femme, dans ses fictions en particulier ? Dans quelle mesure sa représentation du féminin reprend-elle certaines traditions littéraires (notamment l’idéalisation voire la sacralisation de la femme), et pourquoi ? Ses représentations reposent-elles sur l’idée d’une certaine « nature féminine » ou tiennent-elles compte de la singularité des êtres représentés ? Peut-on parler de « types féminins », voire d’« éternel féminin » chez Gide ? Une attention particulière pourra être accordée à la représentation du discours féminin : comment Gide restitue-t-il et représente-t-il la parole des femmes ? Il s’agira de s’intéresser tant aux dispositifs narratifs qu’au style des discours féminins. Gide différencie-t-il le discours en fonction du genre ? Pour le dire autrement, peut-on considérer qu’il existe un « parler féminin » dans l’œuvre de Gide ?
Comment évolue la place occupée par la figure féminine, des premières œuvres aux dernières ? À quoi cette évolution tient-elle ? Bien plus, comment Gide modèle-t-il, au fil de l’écriture de chaque œuvre, la place de la femme ? Les études génétiques susceptibles d’éclairer le devenir des personnages féminins sont particulièrement bienvenues.
Si les écrivains ont souvent regardé avec méfiance les écrivaines de leur temps (l’on pense aux propos mesquins tenus par Flaubert et Nietzsche, par exemple, à l’encontre de George Sand, considérée comme une « vache à écrire »), qu’en est-il de Gide ? Lit-il, critique-t-il l’écriture féminine ? Dans quelle mesure sa lecture de Mme de Staël, de Marie Bashkirtseff, ou d’Emily Dickinson est-elle marquée au sceau du genre ? Inversement, quel regard et quel discours posent sur Gide et son œuvre les écrivaines qui lui sont contemporaines ? Quelle place occupe-t-il dans les projets littéraires des écrivaines de l’époque ? Est-il évoqué comme une référence en regard d’un projet d’écriture féminin ?
Quel regard Gide porte-t-il sur les débats féministes qui agitent son temps, en France (l’on pense ici à la première vague féministe, qui revendique le droit de vote, mais aussi de meilleures conditions de travail et d’éducation pour les femmes et les filles dès la fin du XIXe siècle) comme à l’étranger (au-delà de l’influence exercée par la fréquentation des Strachey en Angleterre) ? Comment accueille-t-il les premières œuvres féministes ?
Date limite pour l’envoi des propositions (250-300 mots) : vendredi 31 décembre 2021. Nous vous remercions de faire parvenir vos propositions de communication avec une notice biobibliographique (100 mots) aux trois membres du comité organisateur : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Bibliographie indicative
Fawcett Peter, « “Le portrait de cette âme de femme” : Alissa dans La Porte étroite », in Lectures d'André Gide. Hommage à Claude Martin, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1994, p. 95-108.
Goulet Alain, « Le corps fantasmé de la femme dans les fictions gidiennes », in R. Behrens, R. Galle (éds.), Menschengestalten : Zur Kodierung des Kreatürlichen im modernen Roman, Würzburg, Königshausen und Neumann, 1995, p. 71-82.
Lanoix Francine, Le Rôle de la femme dans les œuvres de jeunesse d’André Gide, mémoire de maîtrise, Université Mc Gill, 1970.
Legrand Justine, « André Gide : un des pères fondateurs des études de genre ? », Actes du congrès « Études de genre à l’ère de la mondialisation », Bucarest, Roumanie, juin 2011, Addleton Academic Publisher, novembre 2011.
Marty Éric, « L’École des femmes », in Texte, Théâtralité, Mélanges offerts à Jean Claude, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 2000.
Sagaert Martine, « Femmes-féminisme », in P. Masson et J.-M. Wittmann (éds.), Dictionnaire Gide, Paris, Classiques Garnier, 2011, p. 155-156.
Sagaert Martine, « L’Écrivain, la mère et le malin » [sur Les Faux-Monnayeurs d’André Gide], Bulletin des Amis d’André Gide, n° 98, avril 1993, p. 163-188.
Van den Berkhof van Kockenger Christine, Les Personnages féminins dans l’œuvre romanesque d’André Gide, mémoire de maîtrise, Université Mc Gill, Montréal, 1979.
Wittmann Jean-Michel, « De l’individualisme au féminisme : la question de la minorité dans la trilogie de L’École des femmes », in J.-M. Wittmann (éd.), Gide ou l’identité en question, actes du colloque international de Metz (Université de Lorraine, mai 2015), Paris, Classiques Garnier, 2017, p. 185-196.
Comité organisateur
En France :
Stéphanie Bertrand (Université de Lorraine)
Au Canada :
Patrick Bergeron (Université du Nouveau-Brunswick)
François Ouellet (Université du Québec à Chicoutimi)
Comité scientifique
Hélène Baty-Delalande, maître de conférences, Université Paris 7
Patrick Bergeron, professeur, Université du Nouveau-Brunswick
Stéphanie Bertrand, maître de conférences, Université de Lorraine
Pierre Masson, professeur émérite, Université de Nantes
François Ouellet, professeur, Université du Québec à Chicoutimi
Martine Sagaert, professeure émérite, Université de Toulon
Peter Schnyder, professeur émérite, Université de Haute-Alsace
Jocelyn Van Tuyl, professeur, New College of Florida, Sarasota
Jean-Michel Wittmann, professeur, Université de Lorraine
André Gide, Catherine Gide et Maria Van Rysselberghe à La Croix Valmer, 1941
Le projet RAGS en quelques mots
La Fondation des Treilles, en partenariat avec la bibliothèque littéraire Jacques Doucet, la Fondation Catherine Gide et la BNF a mis en place depuis le début de l’année 2016 un projet de mise en réseau des archives autour d’André Gide, dont la première ambition est de rendre visible, à travers une cartographie, les différentes ressources disponibles autour d’André Gide dans le monde. Le point de départ de cette réflexion repose sur un constat : celui de la difficulté rencontrée par les chercheurs à localiser les fonds et archives nécessaires à leurs recherches, et ce, malgré les ressources offertes par Internet. C’est le cas du corpus d’archives gidiennes, particulièrement dispersé. L’objectif est donc d’offrir au chercheur un outil lui permettant de repérer plus aisément l’ensemble des fonds disponibles autour de Gide, et en particulier ceux qui ne sont pas visibles sur les catalogues de recherches comme le CCFR (catalogue collectif de France). Il peut s’agir de fonds détenus par des institutions publiques ou privées, mais aussi par des collectionneurs, si toutefois ils sont d’accord pour autoriser les chercheurs à prendre connaissance de ces documents par la suite.
Quel bilan ?
Sollicités en décembre 2017, les spécialistes de Gide ont apporté des éclairages précieux pour localiser les archives gidiennes. Plusieurs grandes institutions ont accepté de communiquer l’inventaire de leurs archives, comme le Centre Culturel de Cerisy, qui détient un important massif d’archives gidiennes. Des déplacements dans d’autres institutions comme l’IMEC ont également permis d’établir un inventaire des documents relatifs à Gide déposés dans les différents fonds. Contacts ont été pris avec différentes institutions, musées ou bibliothèques, en Europe et à l’international. De nombreuses archives ont ainsi été localisées en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, aux Etats-Unis, en Angleterre. Des archives gidiennes ont également pu être localisées en Russie (Archives de l’Académie des sciences) et en Italie (Fondazione Primo Conti). Enfin, contact a été pris avec deux collectionneurs privés, qui ont accepté d’ouvrir leurs collections aux chercheurs. L’année a également été consacrée à la mise en place d’une méthodologie et à l’élaboration d’un modèle de notice permettant de décrire les documents de la manière la plus efficace possible. Des mises en ligne de nos premiers résultats devraient être très prochainement disponibles sur notre site.
Quelles perspectives ?
Ces premières avancées ont également permis de faire émerger certains points aveugles, pour lesquels l’aide des spécialistes nous serait précieuse. Ainsi, seule une institution a été localisée en Allemagne (les archives de Marbach), ce qui, au vu des contacts de Gide avec l’Allemagne, nous semble peu et laisse imaginer la possibilité d’autres institutions restées invisibles. Aucun document n’a été localisé en Asie, en Afrique ni en Amérique du Sud (à part les photocopies de six lettres écrites par Gide à Victoria Ocampo et conservées à la villa Ocampo, à Buenos Aires) : aucune piste n’a été évoquée à ce sujet, mais peut-être s’agit-il d’un manque. Enfin, nous cherchons toujours à entrer en relation avec des collectionneurs privés favorables à l’idée d’ouvrir leurs collections aux chercheurs (avec mise en place d’un document formalisant les conditions d’accès aux archives), part qui demeure certainement la plus délicate de ce travail.
Camille Koskas coordonne le projet RAGS
L’équipe est donc évidemment preneuse des pistes que les spécialistes de Gide pourraient suggérer afin de localiser le plus de documents qu’il est possible. D’autre part, la Fondation des Treilles entend aussi associer étroitement les chercheurs au projet, afin de mettre en place un outil qui peut les servir au mieux. Nous sommes évidemment tout à fait prêts à tenir les chercheurs intéressés au courant des avancées du projet. Si vous disposez d’informations ou de suggestions susceptibles de nous aider et que vous souhaitez les partager, merci beaucoup d’écrire à Camille Koskas à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Toute l’équipe du projet vous remercie bien chaleureusement de l’aide que vous pourrez lui apporter.
Vous trouverez ici un appel à candidature pour un postdoctorat en recherches gidiennes à l'Université de Haute-Alsace.
Titre requis : Doctorat ès lettres, avoir effectué des recherches sur l’œuvre de Gide.
Début de l’engagement : 1er septembre 2018.
Le support est d’un an et renouvelable une fois.
Les candidat(e)s sont prié(e)s d'adresser, avant le 25 juin 2018, une lettre de motivation, un CV complet et une bibliographie par courriel à :
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L’audition des candidat(e)s retenu(e)s est prévue fin juin 2018.
Paola Codazzi et Peter Schnyder organisent, du 14 au 16 mars 2019, à Paris, un colloque consacré à l'écriture épistolaire de Gide - la plus importante, au moins quantitativement, du XXe siècle. Ce colloque international et pluridisciplinaire est organisé à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de l’auteur (1869-2019).
L'argumentaire est disponible ici.
Les propositions de communication (nom, prénom, adresse postale et courriel, statut, institution, titre de travail, bref argumentaire - 300 mots environ) sont à envoyer avant le 15 juillet 2018 à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Comme chaque année, la section nord-américaine de l'Association des Amis d'André Gide organise une session Gide lors du congrès de la MLA (Modern Language Association), dont le prochain aura lieu à Chicago du 3 au 6 janvier 2019.
2019 marquant le 150e anniversaire de la naissance de Gide, les organisateurs sollicitent cette fois des réflexions sur l'influence de Gide en tant que romancier, dramaturge, humaniste ou activiste pour les droits des homosexuels et des femmes.
Les communications peuvent se faire en français ou en anglais.
Les propositions de 250 à 300 mots sont à envoyer avant le 19 mars 2018 à Christine Armstrong (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) et Pamela Genova (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
Colloque international organisé par l'Institut de Recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE - EA 4363)
En 1988, le Centre de civilisation française de l’Université de Varsovie organisait un colloque intitulé « Chopin et les Lettres », révélant ainsi aux chercheurs un filon qui demeure aujourd’hui en grande partie inexploité. Quelque trente ans plus tard, nous voudrions donc revenir sur cette question, et l’aborder selon des perspectives nouvelles.
Notre idée est d’étudier le dialogue qu’écrivains et artistes entretiennent avec Frédéric Chopin. Il y a ceux qui furent les intimes du compositeur – à commencer par George Sand – et ceux qui fréquentèrent assidument son œuvre – à commencer par André Gide ; ceux qui, à l’instar d’André Maurois, célèbrent « le plus lunaire et le plus tendre » des compositeurs, et ceux qui, comme Dominique Jameux, exaltent un « musicien du déchirement, porté à la violence » ; ceux, innombrables, qui admirent Chopin, et ceux – bien plus rares – qui osent écrire, avec Romain Rolland : « Je n’aime pas Chopin. »
Voici quelques-uns des axes (non exclusifs) qui structureront notre réflexion collective:
– En quoi la littérature a-t-elle contribué à la formation de la figure (pour ne pas dire du mythe) de Chopin ?
– Qu’apporte l’œuvre de Chopin à la littérature ? Peut-on écrire à la manière deChopin ? L’œuvre de Chopin est-elle l’expression d’un ethos artistique qui serait praticable en littérature ?
– Ces mêmes questions peuvent tout aussi bien s’appliquer à la peinture : car le portrait du compositeur par Delacroix a, c’est une évidence, concouru à la création de ce qu’on peut appeler un imaginaire Chopin. En outre, l’œuvre de Chopin a directement inspiré les peintres – on peut penser notamment aux vingt-quatre Préludes du musicaliste Gustave Bourgogne.
– Le discours philosophique sur Chopin a-t-il influencé les écrivains et les artistes ? Chacun connaît les pages de Jankélévitch sur le musicien. On se souvient aussi que Nietzsche se réjouissait que le compositeur polonais ait « libéré la musique des influences allemandes, de la propension à la laideur, au morne, à l’esprit petit-bourgeois, à la lourdeur et à la pédanterie ». Mais dans quelle mesure ce parti-pris nietzschéen a-t-il présidé à l’organisation d’un discours contre Wagner et pourChopin dans la littérature française de la Belle Époque, puis de l’entre-deux-guerres ? Et, par ailleurs, les réflexions d’Adorno sur Chopin ont-elles orienté les spéculations du compagnon d’exil du philosophe à Pacific Palisades, Thomas Mann, qui, précisément, commençait en 1943 à rédiger le Docteur Faustus ?
Bien entendu, toutes les propositions qui nous feront découvrir d’autres aspects de la question qui nous occupe seront les bienvenues. Il semble notamment indispensable, pour qui veut comprendre le rôle de la figure de Chopin dans la littérature, de connaître les lectures du compositeur, de savoir quelles furent ses admirations littéraires, etc.
Enfin, dans le cadre des liens privilégiés qui unissent l’Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes et la Fondation Catherine Gide, nous voudrions consacrer tout spécialement une demi-journée à la présence de Chopin dans l’œuvre d’André Gide – question qui a déjà été abondamment traitée, mais qui mérite, nous semble-t-il, de l’être sous de nouveaux angles.
Les langues de travail du colloque seront le français, l’anglais et l’allemand.
Bibliographie indicative :
Agresta Rosalba, « Présences de Chopin en Angleterre, 1833-1860 : la critique musicale, les concerts, les éditeurs », thèse de doctorat en Histoire de la Musique, sous la direction de Catherine Massip, EPHE, 2011.
Bernstein Suzan, Virtuosity of Nineteenth Century : Performing Music and Languagein Heine, Liszt and Baudelaire, Stanford, Stanford University Press, 1998.
Bloom Peter (dir.), La Musique à Paris dans les années 1830, New York, Pendragon Press, 1986.
Böschenstein Bernhard, « Chopin dans la poésie allemande du XXe siècle. Deux exemples : Benn et Enzensberger », in Jacqueline Waeber (éd.), La Note bleue, Bern, Peter Lang, 2006, p. 287-298.
Brunel Pierre, Aimer Chopin. Musique et musiciens, Paris, PUF, 1999.
Brunel Pierre, Basso continuo : musique et littérature mêlées, Paris, PUF, 2001.
Clément Jean-Yves, Les Deux Âmes de Frédéric Chopin [2009], nouvelle édition revue et augmentée, Paris, Le Passeur éditeur, 2017.
Edlund Bengt, Chopin : the Preludes and Beyond, Frankfurt am Main, PL Academic Research, 2013.
Eigeldinger Jean-Jacques (dir.), La Musique en France à l’époque romantique, 1830-1870, Paris, Flammarion, 1991.
Eigeldinger Jean-Jacques, Chopin, âme des salons parisiens, 1830-1848, Paris, Fayard, 2013.
Gide André, Notes sur Chopin [1931], Paris, Gallimard, 2010.
Goldberg Halina, The Age of Chopin : InterdisciplinaryInquiries, Bloomington/Indianapolis, Indiana University Press, 2004.
Henderson Robert L., « Chopin and the Expressionists », in Music and Letters, vol.41, no 1, janvier 1960, p. 38-45.
Hirt Katherine, When Machines Play Chopin : Musical Spirit and Automation inNineteenth-Century German Literature, Berlin/New York, De Gruyter, 2010.
Hug Vanja Jacqueline et Thomas Steiner (éds.), Chopin et son temps : actes descinquièmes rencontres internationales harmoniques [Lausanne, 2010], Bern, Peter Lang, 2016.
Jameux Dominique, Chopin, ou la fureur de soi, Paris, Buchet-Chastel, 2014.
Jankélévitch Vladimir, Chopin et la nuit [1942], in Le Nocturne : Fauré ; Chopin et lanuit ; Satie et le matin, Paris, Albin Michel, 1957.
Kobylanska Krystyna, Natchnieniem poetov. W setna rocznice smierci [FrédéricChopin, source d’inspiration pour les poètes. Pour le centenaire de sa mort], Warsaw, W. Galster, 1949.
Komur-Thilloy Greta et Pierre Thilloy, André Gide ou l’art de la fugue. Musique etlittérature, Paris, Classiques Garnier, 2017.
Lisboa de Mello Ana Maria (éd.), Frederic Chopin e os 200 anos do Romantismo noOcidente, Porto-Alegre, Faculdade porto-alegrense de educação, ciências e letras, 2010.
Sala Luca (éd.), « Grandeur et finesse » : Chopin, Liszt, and the Parisian MusicalScene, Turnhout, Brepols, 2013.
Moins Claude, « Sand, Chopin, Delacroix : autour de quelques portraits », in LesAmis de George Sand, no 18, 1995, p. 19-29.
Naliwajek Zbigniew, Hanna Wroblewska-Strauss et Joanna Zurowska (éds.), LaFortune de Frédéric Chopin, Warsaw, TiFC, 1995.
Pasternak Boris, « Chopin », in Leningrad, 1945.
Pourtalès Guy de, Chopin ou le poète, Paris, Gallimard, 1926.
Przybyszewski Stanislaw, Zur Psychologie des Individuums. I. Chopin und Nietzsche, Berlin, Fontane, 1892.
Rambeau Marie-Pierre, Chopin dans la vie et l’œuvre de George Sand, Paris, Société d’Édition Les Belles Lettres, 1985.
Rambeau Marie-Pierre, Chopin : l’enchanteur autoritaire, Paris, L’Harmattan, 2005.
Rosen Charles, La Génération romantique : Chopin, Schumann, Liszt et leurscontemporains, traduit de l’anglais par Georges Bloch, Paris, Gallimard, 2002.
Sacre Guy, La Musique de piano, en 2 vols., Paris, Robert Laffont, 1998.
Samson Jim (éd.), The Cambridge Companion to Chopin [1992], Cambridge, Cambridge University Press, 2002.
Smialek William et Maja Trochimczyk, Frédéric Chopin : A Research and InformationGuide [2000], New York/London, Routledge Music Bibliographies, 2015.
Szulc Tad, Chopin in Paris : The Life and Times of the Romantic Composer, New York, Scribner, 1998.
Treitler Leo, Reflections on Musical Meaning and its Representations, Bloomington, Indiana University Press, 2011.
Żurowska Joanna (éd.), Frédéric Chopin et les Lettres, actes du colloque franco-polonais [Warsaw, décembre 1988], Warsaw, Éditions de l’Université de Warsaw, 1991.
Organisateurs
Peter Schnyder & Augustin Voegele
Comité scientifique
Pierre Brunel, Professeur émérite, Université Paris-Sorbonne
Nikol Dziub, Docteure, Université de Haute-Alsace
Luc Fraisse, Professeur, Université de Strasbourg
Greta Komur-Thilloy, Professeure, Université de Haute-Alsace
Pierre Masson, Professeur émérite, Université de Nantes
Paul-Philippe Meyer, PRAG, Université de Haute-Alsace
Maryvonne de Saint-Pulgent, Présidente de la Fondation des Treilles
Peter Schnyder, Professeur émérite, Université de Haute-Alsace
Pierre Thilloy, compositeur
Frédérique Toudoire-Surlapierre, Professeure, Université de Haute-Alsace
Augustin Voegele, ATER, Aix-Marseille Université
Jean-Michel Wittmann, Professeur, Université de Lorraine
Modalités de proposition
Les propositions (1/2 page environ), accompagnées d’une brève notice bio-bibliographique, sont à envoyer à Augustin Voegele avant le 30 novembre 2017.
Frais d’inscription
50 € (25 € pour les doctorants). Les chercheurs de l’UHA et les membres de l’ILLE sont exonérés de droits d’inscription. Les repas et une nuit d’hôtel seront offerts en échange aux participants.
Publication des actes
Sous réserve d’acceptation des articles, le colloque fera l’objet d’une publication. Les Actes du colloque seront publiés au plus tard au deuxième trimestre 2019. C’est pourquoi il sera demandé aux participants d’envoyer leur texte avant le 1er septembre 2018.