Un Centre dédié à la recherche sur André Gide

Le Centre d’Études Gidiennes a vocation à coordonner l'activité scientifique autour de Gide, diffuser les informations relatives aux manifestations gidiennes et à rendre visibles et accessibles les études qui lui sont consacrées.
En savoir +

Nous trouver

Centre d’études gidiennes Bureau 49, bâtiment A UFR Arts, lettres et langues Université de Lorraine Île du Saulcy F-57045 Metz cedex 01

Nous écrire

Stephanie Bertrand Jean-Michel Wittmann
En savoir +
24
Jan.

Sous réserve de l'autorisation à soutenance délivrée sur la base des deux rapports préliminaires, Tong YU soutiendra à L'université de Lorraine, sur le site de Metz, sa thèse de doctorat préparée sous la direction de Jean-Michel Wittmann, sur "André Gide et la notion d'aventure". Le jury sera composé de Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine, directeur), Carole Auroy (Université d'Angers, rapporteur), Sylvie Freyermuth (Université du Luxembourg, rapporteur) et Alex Demeulenaere (Université de Lorraine, examinateur). 

Résumé de la thèse :

            En 1913, au moment où André Gide achève la rédaction des Caves du Vatican, œuvre romanesque d’un nouveau type, qu’il choisira finalement de désigner comme une « sotie », Jacques Rivière publie pour sa part son essai sur Le Roman d’aventure, où il définit l’aventure comme « ce qui advient, c’est-à-dire ce qui s’ajoute, ce qui arrive par-dessus le marché, ce qu’on n’attendait pas, ce dont on aurait pu se passer », et le « roman d’aventure »  lui-même comme le « récit d’événements qui ne sont pas contenus les uns dans les autres ». Cette notion d’aventure apparaît ainsi comme une notion à la fois structurante et éclairante pour approcher l’œuvre de Gide en général, mais aussi ses choix et ses engagements dans sa vie comme dans son œuvre, au plan éthique comme au plan esthétique, bien au-delà de la période d’écriture des Caves du Vatican. Cette notion permet en effet de rendre compte d’un cheminement éthique et de la réflexion philosophique menée par Gide autour des notions de liberté, de nécessité, de contingence, de curiosité, de disponibilité, des Nourritures terrestres jusqu’au Prométhée mal enchaîné en passant par Paludes. Cette notion donne ainsi son sens aux deux figures d’aventuriers que sont Lafcadio dans Les Caves du Vatican et Bernard dans Les Faux-monnayeurs. Elle permet aussi de bien comprendre la logique qui conduit Gide à renouveler l’écriture romanesque, d’un livre à l’autre, pour passer des « récits » et des « soties », au tournant du XIXe siècle et du XXe, aux Faux-monnayeurs, le seul de ses livres que l’écrivain a assumé de présenter comme un « roman ».

Mots clés : André Gide – Jacques Rivière – aventure – éthique – esthétique – roman

Lire la suite

18
Sep.

 

Marco LONGO a soutenu le lundi 10 octobre 2022 sa thèse intitulée "L'écriture d'André Gide à la lumière de Luigi Pirandello", préparée à l'Université de Lorraine, sous la direction de Jean-Michel Wittmann. La soutenance se déroulera sur le site de Metz (Campus du Saulcy, bâtiment A, salle A208), devant un jury composé également de Jean-Michel WITTMANN (Université de Lorraine, directeur), Anna FRABETTI (Université de Strasbourg), Clara DEBARD (Université de Lorraine), Nathalie ROELENS  (Université du Luxembourg) et Pierre MASSON (Université de Nantes). 

Résumé :

Certains thèmes et procédés littéraires et certains questionnements éthiques développés par Gide, comme le jeu théâtral et la vraie vie, les masques et la recherche de l’identité, les multiples points de vue sur une vérité insaisissable, l’humour, l’ambivalence de la figure féminine, semblent faire écho à ceux d’un autre grand auteur et Prix Nobel, Luigi Pirandello. Une lecture de la production gidienne (journal, romans, pièces, traductions, adaptations) à la loupe pirandellienne pourrait donc éventuellement ouvrir de nouvelles pistes sur l’œuvre de Gide et sur son univers littéraire. Dans cette perspective, cette thèse engage avant tout une réflexion, d’un côté, sur les rapports de Gide avec l'Italie et la culture italienne des années 20-30, de l’autre côté, sur la notion gidienne d'influence, pour comprendre dans quelle mesure les points de convergence entre les deux auteurs sont le produit d’une influence indirecte ou croisée de l’époque et d’une multitude de "passeurs" et "médiateurs", ou bien sont le résultat d’une rencontre réelle et d’une influence acceptée.

Lire la suite

16
Mar.
Ophélie Colomb a soutenu le vendredi 18 mars 2022, à l’Université de Bordeaux, sa thèse intitulée "La justice chez André Gide et François Mauriac. De la morale au prétoire", préparée sous la direction de Yann Delbrel (Université de Bordeaux) et la codirection de Martine Sagaert (Université de Toulon).
 
Le jury était également composé de Caroline Casseville (Université Bordeaux-Montaigne), Nicolas Dissaux (Université de Lille), Catherine Fillon (Université Jean-Moulin-Lyon III), Jean-Louis Halpérin (École Normale Supérieure) et Peter Schnyder (Université de Haute-Alsace).
 
Résumé de la thèse : La justice parcourt la vie et les écrits d’André Gide (1869-1951) et de François Mauriac (1885- 1970). Leurs œuvres littéraires sont imprégnées à la fois d’une conception philosophique et d’une expérience concrète de la justice propres à nourrir l’appétence transdisciplinaire du juriste, de l’historien du droit, du littéraire, voire du philosophe. Cependant, si ces deux écrivains ont souvent été comparés ou associés, il n’existe aujourd’hui aucune étude d’ampleur les rapprochant autour du thème de la justice, et ce, dans une perspective historico-juridique. Pourtant, la justice comme vertu et comme institution invite à réunir et à confronter ces deux prix Nobel. Chez Gide et Mauriac, la justice comme morale se matérialise par un engagement dans la vie démocratique. Face aux injustices parcourant l’histoire du XXe siècle, leurs engagements respectifs furent à la fois communs et divergents notamment eu égard au sens que chacun d’eux a donné à la justice. Par ailleurs, les expériences du prétoire de Gide et de Mauriac offrent des regards croisés et singuliers sur la justice institutionnalisée des XIXe et XXe siècles. La justice textualisée dans leurs écrits s’apparente tout autant à des témoignages qu’à des conceptions singulières – celles de deux écrivains – de la justice pénale, de la procédure pénale et du droit pénal des XIXe et XXe siècles. En somme, une étude portant sur la justice chez Gide et Mauriac ouvre de nouvelles perspectives pour les recherches s’inscrivant dans le champ de l’histoire littéraire et dans celui de l’histoire du droit. À partir de sources tant juridiques que littéraires et des cadres théoriques du mouvement Droit et Littérature, les multiples facettes de la notion de justice chez Gide et Mauriac ont été définies et analysées pour former une compréhension à la fois diachronique et conceptuelle de celle-ci.
 
Mots clés : Justice – Droit et littérature – Histoire de la justice – Droit pénal – Épuration – Procès – Narrativité – Littérature – Théorie littéraire – Engagement – Littérature engagée – André Gide – François Mauriac.

Lire la suite

25
Mai.

Paola Fossa a soutenu le 25 mai 2021, à l'Université de Haute-Alsace, sa thèse de doctorat sur "La réception d'André Gide dans la presse italienne (1895-1947)", réalisée dans le cadre d'un cotutelle internationale entre l'Université de Haute-Alsace et l'Université de Gênes. Outre ses deux directeurs de recherche, Tania Collani (Mulhouse) et Andrea Aveto (Gênes), le jury était également composé de Simone Magherini (Université de Florence) et de Barbara Meazzi (Université Nice-Côte d'Azur). 

Lire la suite

07
Déc.

Le 17 décembre 2020, Imène Djebbar a soutenu sa thèse, intitulée "Ecriture du moi et du monde en expansion dans la littérature française de la première moitié du XXe siècle : André Gide et Pierre Benoit", préparée sous la direction de Béatrice Bloch (Université de Poitiers) et de Belkacem Mebarki (Université Oran 2 - Mohamed Ben Ahmed) dans le cadre d'une cotutelle internationale entre l'Université Bordeaux - Montaigne et l'Université Oran 2. Compte-tenu de la crise sanitaire, cette soutenance s'est déroulée en visioconférence. Le jury était également composé de Stéphane Hubier (Université de Reims), Leila Dounia Mimouni-Meslem (Université Oran 2), Hamane Sayed El Bachir (Oran 2) et Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine). Le jury a décerné à la candidate la mention "très honorable" pour l'Université d'Oran ; l'université de Bordeaux, quant à elle, comme les autres universités françaises, ne délivre plus de mentions. 

"La présente recherche est centrée sur André Gide et sur Pierre Benoit ainsi que sur le rapport à l’identité et à l’altérité suscitée par le voyage en Afrique, et plus spécialement en Algérie. C’est ainsi que le thème de « l’autre différent de moi » émerge avec force. Il s’agit de l’autre auprès duquel la vie acquiert du sens, selon l’idéologie de l’époque. Les auteurs de cette partie du siècle, l’un reconnu comme écrivain intellectuel, l’autre davantage perçu comme un auteur qui s’adresse à un large public, aspiraient tous deux à mettre en scène une complexité énonciative et structurelle dans leurs récits ; d’où le recours « extrême » à la pratique de la mise en abyme et de la réduplication à l’infini. Aussi des phénomènes comme la polyphonie, le dédoublement de la situation d’énonciation, le décalage énonciatif,... sont-ils remarquablement présents, sans oublier l’oscillation entre le récit d’aventure et le récit poétique." (Imène Djebbar, quatrième de couverture). 

 

Lire la suite

01
Juil.

Yukio Nishimura a soutenu sa thèse, Les Notes sur Chopin d'André Gide et leur époque. Un écrivain "classique" face à un musicien "romantique" , préparée sous la direction d'Emmanuel Reibel (Université Lumière - Lyon 2), le 19 juin 2020, devant un jury composé par ailleurs d'Amandine Lebarbier (Paris Nanterre), de Pierre Masson (Nantes), de Frédéric Sounac (Toulouse 2 - Jean Jaurès) et d'Aliocha Wald-Lasowski (Université catholique de Lille).

Résumé : André Gide adore Frédéric Chopin auquel il consacre un livre : les Notes sur Chopin (1931, 1948). Notre thèse a pour but d’étudier ses pensées sur Chopin et de les situer dans l’histoire de la réception française de ce musicien. Regrettant que sa musique soit interprétée « faussement », Gide s’efforce de présenter une « vraie » figure de ce musicien. Pour cela, l’écrivain projette son idéal esthétique ―« classicisme »― sur l’art chopinien, malgré que celui-ci est considéré généralement comme « romantique ». Lorsqu’il s’agit de ce musicien, le terme « classicisme » se lie aux trois idées qui constituent l’esthétique et l’éthique gidienne : élitisme, «antiromantisme », nationalisme culturel.  Or, notons que cette image d’un Chopin « classique » établie ainsi par Gide ne parait pas très singulière si on tient compte du discours chopinien à l’époque de la préparation des Notes (1892-1931) : en relativisant les clichés apposés au musicien (décadent, malsain, sentimental), on a commencé alors à l’étudier d’une manière plus variée et plus scientifique. C’est dans ce contexte que sont mis en relief plusieurs aspects du style chopinien, y compris celui du « classicisme ». Il n’est donc pas très étonnant que les Notes soient accueillies favorablement en général. Sur ce point, nous démontrons que les idées déployées dans les Notes ne sont totalement contradictoires ni à celles des critiques qui sont négatifs à Gide, ni à celles d’Alfred Cortot dont l’écrivain renie l’interprétation dite « romantique ». Cela nous permet de reconsidérer la contemporanéité possible des Notes à l’entre-deux-guerre, bien qu’elles semblent tout indifférentes à la situation culturelle de son époque. 

 

Lire la suite

19
Oct.

Fotios Tsonis a soutenu sa thèse, « L’ambiguïté salvatrice et destructrice dans l’œuvre romanesque d’André Gide », préparée sous la direction de Frank Lestringant (Sorbonne Université) le 19 octobre 2018, à Paris. Le jury, composé également de Carole Auroy (Université d’Angers), de Pierre Masson (Université de Nantes) et de Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine), lui a décerné la mention "très honorable".

Résumé. La présente étude vise à démontrer que l’ambiguïté qui tourmente l’existence de l’écrivain est, à la fois, salvatrice et destructrice, tout en explorant l’impact de celle-ci sur l’œuvre gidienne et les mœurs contemporaines. En étudiant les écrits de Gide, on a l’impression d’assister à un dialogue où s’affrontent des opinions opposées. L’ambiguïté qui émane du caractère ambivalent de Gide et qui laisse entrevoir ses expérimentations stylistiques à la quête du renouvellement de l’écriture classique, y est examinée. Dans L’Immoraliste, Gide pose la question de la liberté individuelle face à la contrainte sociale. Ensuite, La Porte étroite constitue la critique du protestantisme d’une part, et la critique de l’impuissance virile de l’autre. Quant aux Caves du Vatican, le catholicisme s’y trouve attaqué. Gide y assimile la puissance religieuse à l’argent et théorise l’acte gratuit. La Symphonie pastorale oppose la cécité physique à la cécité morale ; christianisme et paganisme s’y trouvent liés et confrontés à travers un amour impie et aberrant. Suivent les quatre dialogues socratiques de Corydon, un vrai plaidoyer en faveur de la pédérastie. Les Faux-Monnayeurs sont en quelque sorte la conclusion de l’œuvre romanesque et la somme de ses inquiétudes, donc le comble de son ambivalence. Un ensemble de thèmes qui touche à l’intégralité de la vie sociale y est abordé, mettant en relief la fausseté de ses contemporains. Enfin, Gide se livre à travers Si le grain ne meurt et revendique l’inscription de sa perversion dans la normale, tout en avouant que les autobiographies ne peuvent être qu’à demi-sincères.

Lire la suite

06
Juil.

Anne Frenzel a soutenu sa thèse, « La Physiognomonie au coeur des Caves du Vatican  », préparée sous la direction de Martine Sagaert (Université de Toulon), le 6 juillet. Le jury était composé également de Jacques-Emmanuel Bernard (Université de Toulon), Pierre Masson (Université de Nantes) et de Peter Schnyder (Université de Haute-Alsace).

 

 

Résumé fourni par la candidate : 

Lire Les Caves du Vatican au XXIe siècle, c’est prendre la posture de l’historien, sinon du sociologue ; c’est sous différents angles, découvrir la richesse des questionnements d’André Gide ; c’est faire par le biais du regard distancié de l’écrivain en quête de vérités multiples, une analyse contextuelle, historique et sociologique. Cela, afin de déceler, sous l’ironie, le tragique d’une sotie dont l’écriture s’étire de 1893 à 1913, période au sein de laquelle sourd l’esprit de la physiognomonie qui se développe dans les cours d’assises, dans la presse, dans la caricature. Ce condensé de représentations mentales qui s’agrège à la physiognomonie occupe donc à l’articulation des XIXe et XXe siècles, une place prépondérante.

Si André Gide éprouve le désir de découvrir « l’être authentique qui se cache derrière le vêtement de chair », ce n’est pas seulement à cet endroit que se manifeste sa curiosité dans Les Caves du Vatican, mais dans les questions de justice, de lois, de problèmes existentiels individuels et collectifs. Cette thèse qui apprécie le dialogue que l’auteur entretient avec son lecteur a pour but de montrer combien il est difficile d’échapper à l’air de son temps, et combien Gide est ingénieux pour parler de la problématique notion de physiognomonie, sans jamais la citer ; combien Gide est habile pour amener son lecteur à la réflexion, et combien Gide est actuel en posant la question de l’altérité, et en montrant que certains problèmes posés au début de l’œuvre, — qui concernent la physiognomonie —, peuvent ensuite s’évanouir quand d’autres restent vibrants.

Lire la suite

25
Jui.

Maryam Alikhani a soutenu sa thèse, « Le paysage dans l'oeuvre d’André Gide », préparée sous la direction de Serge Linarès (Versailles - Saint Quentin en Yvelines) le 25 juin 2018, à Guyancourt. Le jury était composé également de Sophie Bertocchi-Jollin (V-SQY), Frank Lestringant (Sorbonne Université), de Pierre Masson (Université de Nantes) et de Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine).

Résumé. La première partie de cette thèse, intitulée « La construction du paysage », se penche principalement sur le rapport entre les paysages décrits et les expériences vécues par Gide, mais aussi ses lectures, ainsi que sur l’inscription de ces paysages dans l’histoire littéraire, notamment à travers la question de l’influence symboliste. La deuxième partie, « Approche géopoétique du paysage », s’appuie sur la notion de « géopoétique » et les théories de Kenneth White, principalement, pour aborder les enjeux idéologiques engagés par la question du paysage. Enfin, la troisième partie, « Fabrique de la description », approche de façon plus formaliste la description pour en arriver à proposer une herméneutique des paysages gidiens. 

Lire la suite

19
Jui.

François Bompaire a soutenu sa thèse, « Ironie et communication littéraire à partir de l’œuvre fictionnelle d’André Gide », préparée sous la direction de Didier Alexandre (Sorbonne Université) le 19 juin 2018  à la Maison de la Recherche, à Paris. Le jury, composé également de Paul Demont (Sorbonne Université), de Peter Schnyder (Université de Haute-Alsace), de Pierre Schoenjtes (Université de Gand) et de Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine), lui a décerné la mention Très honorable avec ses félicitations.

IMG 1967Résumé. Face à l’incohérence apparente de la notion d’ironie, cette thèse vise, non à valoriser l’impossibilité de la définir et le protéisme de la notion, mais à construire une définition sur des principes alternatifs : attention aux traits communs plutôt qu’aux variations, aux processus longs qu’à la succession des significations, définition de l’ironie comme acte communicationnel plutôt que comme mécanique formelle. L’ironie, à partir du monde grec, est tenue pour un acte de communication, non réductible à la linguistique pragmatique : comment contrôler la socialisation en contexte dangereux, en se tenant au plus près de l’ennemi? La résolution de ce problème dans l’échange passe par l’invention de formes, dont certaines, antiphrase en tête, s’autonomisent et deviennent des formes fixes, parmi d’autres, de l’ironie. Je m’efforce ensuite de suivre la façon dont se maintient cette définition non formelle en étant attentif, jusqu’au romantisme d’Iéna, à l’analyse de la communication à l’œuvre dans les réflexions sur l’ironie. L’œuvre fictionnelle d’André Gide, déployant une grande variété de formes d’ironie et habitée par le secret, biographique et sexuel, est relue comme remettant en jeu ce contrôle de la socialisation dangereuse et comme déployant, derrière la notion de collaboration, une réflexion sur la communication littéraire. D’autre part, l’œuvre d’André Gide est ressaisie dans la perspective d’une histoire de l’ironie au dix-neuvième siècle. L’antiphrase n’est alors pas centrale : à la figure de Voltaire s’attache l’idée de raillerie de l’idéal, qui constitue un poids sémantique déterminant l’adaptation des différentes traditions ironiques au cadre français.

 

 

Lire la suite

27
Avr.

these affiche VM 270418 page 001

Véronique Mendou Mendou soutiendra sa thèse, « L'écriture de l'enfance au XXe siècle chez Gide, Montherlant, Green, Bazin et Sartre », le 27 avril 2018 à 9h30 à l'Université de Haute-Alsace (Mulhouse).

Cette thèse a été préparée sous la direction de Peter Schnyder (Université de Haute-Alsace).

Le jury sera composé de Frank LESTRINGANT (Université de Paris-Sorbonne), Rodica POP (Université Babes-Bolyai Cluj-Napoca, Roumanie), Martine SAGAERT (Université de Toulon), Peter SCHNYDER (Université de Haute-Alsace) et Frédérique TOUDOIRE-SURLAPIERRE (Université de Haute-Alsace).

Lire la suite

23
Avr.


Paola Codazzi a soutenu sa thèse, « André Gide et la Grande Guerre. L’émergence d’un esprit européen », le 23 avril 2018. Cette thèse en cotutelle a été préparée sous la direction de Anna Paola Soncini (Università di Bologna) et de Peter Schnyder (Université de Haute Alsace)

Le jury était composé de Bruna Conconi (Università di Bologna), d’Éric Lysøe (Université Clermont Auvergne), de Peter Schnyder (Université de Haute Alsace) et de Roumiana Stantcheva (Sofia University St. Kliment Ohridski). 

paola codazzi

Colloque de Metz, mai 2015. 

 

Lire la suite

28
Avr.

Shaimaa Al Goberi a soutenu une thèse intitulée « Émancipation individuelle et domination sociale dans l’œuvre d’André Gide », le 28 avril 2017 à l’Université de Lorraine (Metz), sous la direction de Jean-Michel Wittmann. Le jury était également composé de Sylvie Freyermuth (Université du Luxembourg), Thanh-Van Ton-That (Université Paris Est Créteil) et Frank Wilhelm (Université du Luxembourg). L’université de Lorraine ne délivre plus de mentions pour le doctorat. 

Résumé :

La question de l’émancipation individuelle est présente dans l’œuvre de Gide dès ses débuts littéraires. Liée à la découverte de son cas particulier, qui fonde sa singularité, cette question est d’abord posée par Gide sur le plan moral. Progressivement, la critique morale débouche sur une critique sociale, l’œuvre gidienne esquissant une réflexion sur les formes et les enjeux de la domination sociale exercée aussi bien sur les corps étrangers dans la société que sur d’autres groupes sociaux. La thèse se focalise ainsi plus précisément sur la représentation des Arabes dans des œuvres comme L’Immoraliste ou, plus tard, Si le grain ne meurt ; la représentation des corps étrangers et de leur place dans la société ; la représentation de la femme, perçue finalement par Gide comme entravée dans son développement par les règles et les valeurs de la société bourgeoise. 

 MG 0665 1

Metz, mai 2015.

 

Lire la suite

11
Déc.

  Joëlle Fabiola Nsa Ndo a soutenu une thèse intitulée « Le Groupe et sa représentation dans le roman autour de 1900. Enjeux éthiques et esthétiques », le 11 décembre 2015, à l’Université de Lorraine (Metz), sous la direction de Jean-Michel Wittmann. Le jury était également composé de Sylvie Freyermuth (Université du Luxembourg), Pierre Halen (Université de Lorraine), et Thanh-Van Ton-That (Université Paris Est Créteil). Cette thèse portait sur un corpus comportant des romans de Barrès, Bourget, Gide et Mauriac. L’université de Lorraine ne délivre plus de mentions pour le doctorat.

Lire la suite

10
Oct.

Stéphanie Bertrand a soutenu une thèse intitulée « Du style des idées. L’aphorisme dans l’œuvre de Gide », le 10 octobre 2015, à l’Université de Lorraine (Metz). Cette thèse inscrite en cotutelle internationale Université de Lorraine / Université du Luxembourg était dirigée par Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine) et Sylvie Freyermuth (Université du Luxembourg). Le jury était également composé de Pierre Masson (Université de Nantes), Gilles Philippe (Université de Lausanne) et Denis Pernot (Université Paris 12). L’université de Lorraine ne délivre plus de mentions pour le doctorat. Au titre de l’Université du Luxembourg, la thèse a obtenu la mention « excellent ». Ce travail a également été récompensé par le prix de thèse de l’école doctorale Fernand Braudel, Université de Lorraine, 2016, ainsi que par le prix de l’Académie nationale de Metz, section « Littérature », 2016. La thèse a été publiée sous le titre André Gide et l’aphorisme. Du style des idées, aux éditions Classiques Garnier, dans la collection « Investigations stylistiques » en mai 2018.

Stphanie thse Prix ED

Remise du Prix de thèse de l'Ecole doctorale Fernand-Braudel,

Université de Lorraine, Nancy, décembre 2016.

 

Lire la suite

22
Jui.

Saida Ben Salem a soutenu une thèse intitulée « André Gide et la notion de pureté », à l’Université Paris-Sorbonne, le 22 juin 2015, sous la direction de Didier Alexandre. Le jury, composé également de Ridha Bourkhis (Université de Sousse), Frank Lestringant (Université Paris-Sorbonne) et Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine), lui a décerné la mention « très honorable ».

Lire la suite

23
Jan.

  Ryo Morii a soutenu une thèse intitulée « Gide, une œuvre à l’épreuve de l’économie », à l’Université Paris-Diderot, le 23 janvier 2015, sous la direction d’Éric Marty. Le jury, composé également de Peter Schnyder (Université de Haute-Alsace), Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine) et Pierre Zaoui (Université Paris-Diderot), lui a décerné la mention « très honorable avec les félicitations du jury ». Cette thèse a été publiée, sous le même titre, dans la collection « Bibliothèque gidienne », aux éditions Classiques Garnier, en 2017.

morii

 

 

Lire la suite

13
Nov.

Anne-Sophie Angelo a soutenu une thèse intitulée « Le sens des personnages chez André Gide (L’Immoraliste, La Porte étroite, Les Caves du Vatican) », à l’Université Paris Diderot, le 13 novembre 2014, sous la direction d’Éric Marty. Le jury, composé également de Martine de Gaudemar (Université Paris-Nanterre), Dominique Rabaté (Université Paris-Diderot), Peter Schnyder (Haute-Alsace) et Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine),  lui a décerné la mention « très honorable avec les félicitations du jury ». Cette thèse a été publiée, sous le même titre, dans la collection « Bibliothèque gidienne », aux éditions Classiques Garnier, en 2016. 

Lire la suite

05
Jui.

    Séverine Pruvôt-N'Guy a soutenu une thèse intitulée « Formes et enjeux du dialogue chez Paul Claudel, Paul Valéry, André Gide et Valéry Larbaud », à l’Université Paris Sorbonne, le 5 juin 2014, sous la direction de Didier Alexandre. Le jury était également composé de Yvan Daniel (Université de la Rochelle), Pierre Glaudes (Université Paris-Sorbonne), Emmanuëlle Kaës (UniversitéFrançois Rabelais – Tours) et Claude-Pierre Perez.

      Zanna Rimpioja Riippa a soutenu une thèse intitulée "Réécritures bibliques chez Paul Claudel, André Gide et Albert Camus. Une étude intertextuelle de dix oeuvres littéraires.", à l’Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle, le 2 octobre 2013, sous la direction de Jeanyves Guérin et de Mervi Helkkula-Lukkarinen.  Le jury était également composé de Carole Auroy (Université Paris-Sorbonne),Marie-Madeleine Fragonard (Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle) et Anne-Marie Pelletier (Université de Marne-la-Vallée).

      Ahmod Ahmed Mahmod a soutenu une thèse intitulée « Le rapport à l’autre dans l’œuvre romanesque d’André Gide » à l’Université Lyon 2, le 11 avril 2013, sous la direction de Michel Schmitt. Le jury était composé également de Bruno Gelas (Université Lyon 2), Jean-Pol Madou (Université de Savoie) et Pierre Masson (Université de Nantes).  

      Maja Vukušić Zorica a soutenu une thèse intitulée « André Gide : les gestes d’amour – l’amour des gestes », à l’Université Paris Diderot, en novembre 2011, sous la direction d’Éric Marty. Cette thèse a été publiée en 2013 aux éditions Orizons, sous le titre, André Gide : Les gestes d’amour – l’amour des gestes (2013). Cette publication a reçu le soutien du Conseil scientifique de Paris Diderot et de la Fondation Catherine Gide.

     Elsa Cellier-Dubois, a soutenu une thèse intitulée « Le personnage gidien : la réconciliation du roman et du mythe », à l’Université Paris-Sorbonne, le 12 octobre 2012, sous la direction de Bernard Vouilloux. Le jury était composé également de Didier Alexandre (Université Paris-Sorbonne), Martine Sagaert (Université de Toulon) et Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine).

     Frédéric Guidon a soutenu une thèse intitulée « La dialectique du maître et du disciple en littérature : l’exemple du roman fin de siècle (Bourget, Barrès, Gide) », à l’Université Paul Verlaine – Metz, le 19 mars 2011, sous la direction de Jean-Michel Wittmann. Le jury était également composé de Yves-Michel Ergal (Université de Strasbourg), Sylvie Freyermuth (Université du Luxembourg) et Thanh-Van Ton-That (Université de Pau).

     Justine Legrand a soutenu une thèse intitulée « Pour une nouvelle approche de la perversion dans l’œuvre d’André Gide », à l’Université de Toulon, le 9 mars 2011, sous la direction de Martine Sagaert. Le jury était également composé de Pierre Masson (Université de Nantes), Patrick Menneteau (Université de Toulon), Patrick Pollard (Université de Londres – Birkbeck College) et Jean-Michel Wittmann (Université Paul Verlaine – Metz).

     Hélène Doub a soutenu une thèse intitulée « Gide, le romancier-poète. La place de la poésie dans le projet littéraire gidien de 1890 à 1911 », le 13 novembre 2010, à l’Université du Luxembourg. Cette thèse inscrite en cotutelle internationale Université de Lorraine / Université du Luxembourg était dirigée par Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine) et Frank Wilhelm (Université du Luxembourg). Le jury était également composé de Sylvie Freyermuth (Université du Luxembourg) et Pierre Masson (Université de Nantes).

 

Lire la suite

Le site du CEG a été réalisé grâce au soutien de la Fondation Catherine Gide, avec la participation de l’Association des Amis d’André Gide. Il a été réalisé en partenariat avec Martine Sagaert, responsable du site originel andre-gide.fr, créé en 2006 avec des étudiant.e.s de l'I.U.T. des Métiers du Livre de Bordeaux.