À l’occasion de l’entrée de l’œuvre de Gide dans le domaine public vient de paraître, en langue italienne, le livre « Il futuro dell’Europa » e altri scritti. Résultat d’un travail collaboratif, le volume se compose de huit écrits de Gide, dont un inédit, accompagnés d’un riche paratexte critique. Réunis ensemble pour la première fois, ces textes rendent compte dans leur hétérogénéité de l’idée d’Europe promue et défendue par Gide au cours de l’entre-deux-guerres : un concert de voix différentes, chacune également essentielle à la paix et à la prospérité de l’ensemble.
«Ma cosa sarà l’Europa di domani? [...] nessun paese d’Europa può più aspirare
a un progresso reale della propria cultura isolandosi, né senza una collaborazione indiretta con gli altri paesi [...]
tanto dal punto di vista politico quanto economico e industriale – insomma, da tutti i punti di vista –
l’Europa intera corre verso la rovina, se ogni paese d’Europa
non accetta di prendere in considerazione altro che la propria salvezza particolare»
***
André Gide, «Il futuro dell'Europa» e altri scritti, edizione e traduzione a cura di Paola Codazzi, Tania Collani, Martina Della Casa e Paola Fossa, Macerata, coll. Elements, Quodlibet, 2023.
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André Gide, Parcours critiques – avec un texte inédit, édition de Peter Schnyder, Classique Garnier, 2023, 912 p., 49€
Présentation de l'ouvrage par Pierre Masson :
À un moment où l’entrée de l’œuvre d’André Gide dans le domaine public entraîne la multiplication de ses rééditions, il ne faut pas se méprendre, et prendre ce gros volume pour la simple reprise des Essais critiques, parus en 1999 dans la Bibliothèque de la Pléiade. Ceux-ci se voulaient à la fois sélectifs et exhaustifs, dans la mesure où ils se limitaient à la critique littéraire de Gide, mais pour en rassembler toutes les occurrences, de l’entrefilet anecdotique à la monographie conséquente. La visée de Peter Schnyder, en composant ce nouveau recueil, est différente : à la littérature, il ajoute la peinture et la musique. On sait bien que Gide fut un adorateur de Chopin, on sait moins que son intérêt pour la peinture, stimulé par la présence de nombreux peintres dans son entourage, fut constant et réfléchi.
Parcours critiques se compose donc d’un parti-pris, en trois parties. La première, « Lettres, arts, culture, propose une série d’entrées de diverse nature (« écriture », « Europe », « traduction », « censure littéraire », etc.) présentées par ordre alphabétique. La deuxième, « écrivains et artistes », recense dans le même ordre, d’Artaud à Wilde, les études et hommages que Gide a consacrées aux morts plus qu’aux vivants, préférant sans doute méditer sur l’œuvre achevée. La troisième, la plus courte, présente la longue série de notes prises par Gide en 1890, au cours de sa lecture de L’Évolution en littérature de Brunetière ; et à la suite, une postface de Peter Schnyder analysant la portée de ces pages inédites.
Cette partie sert de clef pour comprendre l’ensemble de l’œuvre critique de Gide, et elle aurait aussi bien pu être placée en tête du volume. En effet, on le voit affirmer, au seuil de sa carrière, sa quête d’une perfection qui soit en même temps une progression, la création étant une quête individuelle qui tend à l’universalisme. À ce titre, l’évolution des genres selon Brunetière l’intéressait, en dépit de son scepticisme à l’égard de l’Histoire, car elle permettait d’envisager, d’un artiste à l’autre, la reprise d’une quête vers la perfection que chacun s’efforçait d’atteindre selon sa propre idiosyncrasie.
Muni de cette clef, le lecteur peut alors parcourir à son gré ce volume, un peu comme on le fait pour les « dictionnaires amoureux », considérant chaque entrée comme se suffisant à elle-même, déchargée de l’ancrage historique par rapport auquel elle apparaîtrait davantage comme un simple document. Pratiquant une sorte de « dégustation à l’aveugle », on goûte autant les qualités stylistiques qu’heuristiques de ces textes. Mais devant la diversité des sujets abordés par Gide, on est aussi invité à rechercher des rapprochements, ébaucher des parcours de lecture. Il y a ainsi une série de textes sur la nature de l’œuvre d’art et les conditions de son éclosion, d’autres sur son inscription dans l’époque et la responsabilité qui en découle pour l’artiste ; les diverses réflexions sur le nationalisme et sur les rapports avec l’Allemagne montrent par où l’artiste Gide put devenir engagé. C’est ce qu’on retrouve dans les éloges de Malraux et de Saint-Exupéry, tandis qu’avec Chopin, Proust et Mallarmé s’exhale l’aspiration à l’indicible.
Peter Schnyder propose ici, non une somme, mais un chantier en cours, fidèle en cela à la façon dont Gide considérait son activité d’écrivain. Laissant dans les coulisses toutes les gloses érudites qui pourraient détourner le lecteur de l’essentiel, il confie aux notes et surtout à deux riches index le soin de renseigner sa curiosité. Fidèle à son projet de révéler la critique de Gide comme une œuvre vivante, il en dispose les éléments comme un puzzle dont il a l’élégance de laisser à chacun le soin de trouver le modèle.
Pierre Masson.
Vient de paraître aux Éditions Médiapop, le livre André Gide, aujourd’hui. Dirigé par Paola Codazzi et Martina Della Casa, il est le fruit des recherches menées dans le cadre du projet « Gide Remix », soutenu par l’Université de Haute-Alsace et la Fondation Catherine Gide.
PRÉSENTATION DU VOLUME
De la bande dessinée à la musique, du théâtre à la photographie, sans oublier la botanique et la gastronomie, les deux cycles de rencontres organisés à Mulhouse (2018-2020) nous ont permis de découvrir les écrits du Prix Nobel sous un autre jour, à la croisée de la littérature, de l’art et des sciences. Au moment où son œuvre entre dans le domaine public, le présent volume rend compte de cette réflexion collective. « Je n’écris que pour être relu », tel est le vœu exprimé par Gide dans son Journal des Faux-monnayeurs. Pour relever le défi, voici un recueil composé de textes, entretiens, photos d’archives et images inédites, représentatif d’une œuvre qui continue à nous interpeller et à inspirer de nouvelles formes de création. Cette idée très gidienne de multiplier les points de vue et les perspectives, de tenter de mettre en question ce qui est acquis, nous essayons aujourd’hui de la redécouvrir, de la réinterpréter, et surtout, de la partager avec un public plus large.
AUTEURS ET ARTISTES : Charlotte Butty, Paola Codazzi, Clara Debard, Alessandro De Cecco, Martina Della Casa, Arnow Dousse, Nikol Dziub, Paola Fossa, Robert Kopp, Jérôme Lereculey, Roselyne Liechty, Dominique Massonnaud, Lorenzo Mileti Nardo, Delfina Parodi, Ambre Philippe, Francesco Rossi, Peter Schnyder, Véronique Scius-Turlot, Sara Sorrentino, Pierre Thilloy, Paola Travers, Augustin Vœgele.
SOMMAIRE DU VOLUME
Introduction
Représenter la littérature. Les Caves du Vatican d’André Gide
Remixer un classique. To Gide or not to Gide…
Goûts et saveurs livresques. André Gide : voyage au bout de la faim
Portraits revisités. Le « contemporain capital » vu par ses jeunes lecteurs
Racines, fleurs et plantes. Gide et la botanique
Les Nourritures terrestres en scène. Je te parlerai de tout / Ti parlerò di tutto
André Gide nous interroge. « Interviews imaginaires »
(En)quêtes africaines. « Gide et l’Afrique-Équatoriale française »
Paludes : immersion sonore. Entre parodie et mise en abyme
Bibliographie
***
Paola Codazzi, Martina Della Casa (éds), André Gide, aujourd’hui, Mulhouse, Médiapop, 2023.
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Vient de paraître aux Éditions Médiapop, le livre André Gide, aujourd’hui. Dirigé par Paola Codazzi et Martina Della Casa, il est le fruit des recherches menées dans le cadre du projet « Gide Remix », soutenu par l’Université de Haute-Alsace et la Fondation Catherine Gide.
Présentation du volume
De la bande dessinée à la musique, du théâtre à la photographie, sans oublier la botanique et la gastronomie, les deux cycles de rencontres organisés à Mulhouse (2018-2020) nous ont permis de découvrir les écrits du Prix Nobel sous un autre jour, à la croisée de la littérature, de l’art et des sciences. Au moment où son œuvre entre dans le domaine public, le présent volume rend compte de cette réflexion collective. « Je n’écris que pour être relu », tel est le vœu exprimé par Gide dans son Journal des Faux-monnayeurs. Pour relever le défi, voici un recueil composé de textes, entretiens, photos d’archives et images inédites, représentatif d’une œuvre qui continue à nous interpeller et à inspirer de nouvelles formes de création. Cette idée très gidienne de multiplier les points de vue et les perspectives, de tenter de mettre en question ce qui est acquis, nous essayons aujourd’hui de la redécouvrir, de la réinterpréter, et surtout, de la partager avec un public plus large.
Auteurs et artistes
Charlotte Butty, Paola Codazzi, Clara Debard, Alessandro De Cecco, Martina Della Casa, Arnow Dousse, Nikol Dziub, Paola Fossa, Robert Kopp, Jérôme Lereculey, Roselyne Liechty, Dominique Massonnaud, Lorenzo Mileti Nardo, Delfina Parodi, Ambre Philippe, Francesco Rossi, Peter Schnyder, Véronique Scius-Turlot, Sara Sorrentino, Pierre Thilloy, Paola Travers, Augustin Vœgele.
Sommaire
Introduction
Représenter la littérature. Les Caves du Vatican d’André Gide
Remixer un classique. To Gide or not to Gide…
Goûts et saveurs livresques. André Gide : voyage au bout de la faim
Portraits revisités. Le « contemporain capital » vu par ses jeunes lecteurs
Racines, fleurs et plantes. Gide et la botanique
Les Nourritures terrestres en scène. Je te parlerai de tout / Ti parlerò di tutto
André Gide nous interroge. « Interviews imaginaires »
(En)quêtes africaines. « Gide et l’Afrique-Équatoriale française »
Paludes : immersion sonore. Entre parodie et mise en abyme
Bibliographie
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Paola Codazzi, Martina Della Casa (éds), André Gide, aujourd’hui, Mulhouse, Médiapop, 2023.
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Cet ouvrage collectif publié par Carmen Saggiomo (Université de la Campanie, Luigi Vanvitelli) et Riccardo Benedettini (Université de Vérone) réunit les communications des journées d’études internationales tenues à Caserte le 2 novembre 2017 et le 31 octobre 2018, à initiative conjointe de l’Université de la Campanie Luigi Vanvitelli et du «Centre d’études gidiennes» de l’Université de Lorraine. L’articulation entre humanisme et modernité, souvent perçue comme une filiation, est le fil conducteur de ces contributions qui interrogent la place singulière des sciences humaines et sociales, ainsi que l’influence du XIXe siècle, dans l’œuvre d’André Gide. Véritables palimpsestes, ces «modèles» figurent à côté de l’écrivain, en recueillent un héritage autant qu’ils le transmettent. La variété méthodologique des analyses – portant aussi bien sur les écrits gidiens contre l’injustice, l’intolérance et le fanatisme, que sur des événements qui envahissent tous les jours la culture et la vie de l’écrivain – a permis de préciser les notions de «modèle» et de «création», tout en renouvellant son image de l’humanité, d’un homme au travail qui parle, invente et vit en société.
Contributeurs (dans l'ordre de la table des matières) : Pierre Masson, Jean-Michel Wittmann, Angelo Zotti, Riccardo Benedettini, Carmen Saggiomo, Stéphanie Bertrand, Fabio Libasci, Emilia Surmonte, Chantal Pierre, Augustin Voegele.
Du 10 au 11 novembre 2022, a eu lieu à Québec, à la Maison de la littérature, un colloque consacré à "André Gide et les femmes", organisé par Stéphanie Bertrand, Patrick Bergeron et François Ouellet.
Voici le programme complet des deux journées de colloque.
(Les *** signalent des interventions en visio-conférences)
Jeudi 10 novembre 2022
9h00-9h15 : accueil.
9h15-9h35 : mot de bienvenue.
Présidente de séance : Stéphanie Bertrand.
Gide féministe ?
9h35-10h10 : Pierre Masson, Le corps de la femme, avatars d’un refoulement ***
10h10-10h35 : Jean-Michel Wittmann, Le féminisme obscur d’André Gide ***
Représentations féminines 1
11h00-11h35 : Evodie Lenou Maku, La représentation de la femme africaine dans Voyage au Congo d’André Gide ***
11h35-12h10 : Elena Chashchina, La reine du drame : les personnages féminins dans Le Roi Candaule, Saül, Œdipe d’André Gide ***
Président de séance : François Ouellet.
Les femmes dans la vie de Gide
14h10-14h45 : Maja Vukusic Zorica, « À la galope et à la diable » : la mère et la lettre
14h45-15h20 : Evelyne Méron, Mais que lui trouvaient-elles donc ?
15h20-15h55 : Patrick Bergeron, André Gide et la « chère amie des livres »
Vendredi 11 novembre 2022
Président de séance : Patrick Bergeron.
Echanges de Gide avec des intellectuelles
9h00-9h35 : Frank Lestringant, André Gide et Édith Wharton, de la Grande Guerre aux décades de Pontigny ***
9h35-10h10 : Martine Sagaert, Victoria Ocampo et André Gide, à la croisée des routes ***
Féminité et langage
10h35-11h10 : Jean-Christophe Corrado, « Efféminement aucun, de part ni d’autre » : Gide et les garçons sensibles ***
11h10-11h45 : Stéphanie Bertrand, André Gide et le langage des femmes
Président de séance : Yan Hamel.
Représentations féminines 2
13h45-14h20 : Jocelyn Van Tuyl, Libérée, effacée : le cas de la jeune Hollandaise dans le manuscrit des Faux-monnayeurs
14h20-14h55 : Halia Koo, La femme gidienne, ange de vertu ou mangeuse d’hommes : d’André Walter à Corydon
14h55-15h30 : François Ouellet, Relire Gide du coin de l’œil
15h30 : Mot de conclusion.
Les actes de la journée d'étude qui a eu lieu le 24 juin 2021 à l'Université de Lorraine sur "André Gide et l'ascétisme" ont été publiés dans le Bulletin des Amis d'André Gide de l'Automne 2022 numéro 215/216, sous la direction de Stéphanie Bertrand. Ces actes regroupent les articles suivants, issus des communications prononcées lor de cette journée :
Stéphanie BERTRAND : Introduction.
Pierre MASSON : Nietzsche, Gide et ses amis.
Paola CODAZZI : Portrait de Gide en jeune ascète ?
Diana-Adriana LEFTER : Croyance, assentiment et ascèse dans la Symphonie pastorale.
François BOMPAIRE : Gide, Goethe et Hâfez.
Stéphanie BERTRAND : La quête gidienne d'un "style ascétique".
Voici la transcription d'une étude d'Albert Maillet, intitulée Le christianisme contre le Christ.
Elle est précédée d'une préface d'Henri Miller.
Les actes de la journée d'étude internationale organisée le 31 octobre 2018 à Caserte, Université de la Campagnie - Luigi Vanvitelli, sont parus dans le Bulletin des Amis d'André Gide numéro 207/208 (autonome 2020), p. 9-124.
Voici le le contenu des actes de ce colloque :
Jean-Michel WITTMANN et Carmen SAGGIOMO : Introduction.
Pierre MASSON : Le XIXème siècle, limite indépassable ?
Emilia SURMONTE : L'Immoraliste face à la tradition du roman au XIXème siècle, rupture ou continuité ?
Chantal PIERRE : Gide, Flaubert et la sympathie.
Ricardo BENEDETTINI : Gide lecteur de Balzac.
Augustin VOEGELE : Le Chopin de Gide, un classique du XIXème siècle.
Jean-Michel WITTMANN : Gide et le suicide, de Dostoïevski à Durkheim.
Carmen SAGGIOMO : Gide face à Wilde.
Marco LONGO a soutenu le lundi 10 octobre 2022 sa thèse intitulée "L'écriture d'André Gide à la lumière de Luigi Pirandello", préparée à l'Université de Lorraine, sous la direction de Jean-Michel Wittmann. La soutenance se déroulera sur le site de Metz (Campus du Saulcy, bâtiment A, salle A208), devant un jury composé également de Jean-Michel WITTMANN (Université de Lorraine, directeur), Anna FRABETTI (Université de Strasbourg), Clara DEBARD (Université de Lorraine), Nathalie ROELENS (Université du Luxembourg) et Pierre MASSON (Université de Nantes).
Résumé :
Certains thèmes et procédés littéraires et certains questionnements éthiques développés par Gide, comme le jeu théâtral et la vraie vie, les masques et la recherche de l’identité, les multiples points de vue sur une vérité insaisissable, l’humour, l’ambivalence de la figure féminine, semblent faire écho à ceux d’un autre grand auteur et Prix Nobel, Luigi Pirandello. Une lecture de la production gidienne (journal, romans, pièces, traductions, adaptations) à la loupe pirandellienne pourrait donc éventuellement ouvrir de nouvelles pistes sur l’œuvre de Gide et sur son univers littéraire. Dans cette perspective, cette thèse engage avant tout une réflexion, d’un côté, sur les rapports de Gide avec l'Italie et la culture italienne des années 20-30, de l’autre côté, sur la notion gidienne d'influence, pour comprendre dans quelle mesure les points de convergence entre les deux auteurs sont le produit d’une influence indirecte ou croisée de l’époque et d’une multitude de "passeurs" et "médiateurs", ou bien sont le résultat d’une rencontre réelle et d’une influence acceptée.
Vient de paraître, de Martina Della Casa, Sur Le Christianisme contre le Christ. Un projet de livre d'André Gide (Paris, Classiques Garnier), fruit des recherches menées dans le cadre du Prix du Centre André Gide-Jean Schlumberger de la Fondation des Treilles.
Présentation du volume :
Cette étude se penche sur Le Christianisme contre le Christ, un essai d’André Gide qui, bien que dédié à un sujet qui a occupé l’écrivain jusqu’à sa mort, n’a jamais vu le jour. L’étude entend reconstruire le parcours de ce texte fragmentaire qui a trouvé une place particulière dans l’oeuvre de l’auteur.
Vous trouverez la table des matières du volume sur le site de l'éditeur, ici.
Une émission consacrée à André Gide et Marc Allégret au Congo a été diffusée tout récemment sur Ciné +.
Vous la trouverez en ligne à cette adresse.
L'interview de Pierre Masson qui figure dans l'émission est visible à cette autre adresse.
Bon visionnage !
Du 27 juin au 2 juillet 2022, à la fondation des Treilles (Var), a eu lieu un colloque consacré à « La Belle époque de la critique : stratégies d'écriture et positionnement dans le champ littéraire, de Barrès à Gide », organisé par Stéphanie Bertrand et Pierre Masson. La manifestation, initialement programmée en juillet 2020, a été reportée à l'été 2022 en raison de la crise sanitaire.
Vous pouvez consulter ici l'argumentaire du colloque.
Voici quelques-unes des communications qui ont été consacrées partiellement ou totalement à Gide :
- Stéphanie Bertrand, « La critique comme (més-)apprentissage de l'écriture littéraire, de Barrès à Gide »
- François Bompaire, « Un dialogue de dialogues : Barrès, Blum, Gide et les interviews feintes »
- Pierre Masson, « Une campagne critique d'André Gide : 1909-1910 »
- Peter Schnyder, « Les écrits critiques ont-ils une date de péremption ? Pour un réexamen de la critique gidienne »
- Jean-Michel Wittmann, « Gide, un critique sans autorité ? »
Vous pouvez visualiser le programme complet ici.
Vient de paraître aux éditions Classiques Garnier, dans la collection "Bibliothèque gidienne", le tome II des Anthologies du Bulletin des Amis d'André Gide : Pierre Masson a rassemblé dans ce volume un ensemble de correspondances inédites écrites ou reçues par Gide, publiées dans le BAAG depuis plus de cinquante ans.
"Se côtoient ainsi près de 70 correspondants. C’est toute la richesse et la diversité des relations gidiennes qui apparaissent ici."
Parmi les correspondants figurent Jean-Louis Barrault, Maurice Barrès, René Boylesve, Jean Cocteau...
Pour une présentation plus détaillée de l'ouvrage, voir le site de l'éditeur.
A l'occasion de l'entrée de l'oeuvre de Gide dans le domaine public en 2022, les éditions Garnier-Flammarion publient, préparées par Pierre Masson :
Un troisième volume, préparé par Jean-Michel Wittmann, est à paraître : Les Caves du Vatican.
François Bompaire vient de publier, aux éditions Classiques Garnier, L’Espace politique de la littérature. Lire André Gide après #MeToo.
Il revient dans cet ouvrage sur les difficultés que peut présenter la lecture et l'étude de l'oeuvre gidienne "à la lumière d’idées nouvelles de la littérature qui émergent et semblent la condamner" (Avant-propos):
Relire André Gide à partir de sa part d’ombre – consentement, pédophilie, colonialisme – fait apparaître sa façon d’assumer ces problèmes dans son œuvre et d’y construire une politique de la lecture. Il devient alors possible de réinterroger le dialogue théorique franco-américain et les valeurs qu’il porte.
Vous trouverez ici l'Avant-propos ainsi que la Table des matières.
Plus de renseignements sur le site de l'éditeur.
Comme chaque année, le congrès de la MLA a accueilli une session consacrée à l'oeuvre d'André Gide. Elle a été cette année à "André Gide et ses critiques".
Modern Language Association Convention 2022
Session 208. André Gide et ses critiques / Gide and His Critics
Vendredi 7 janvier, 8h30-9h45
Présentations
1. ‘Il y a des potaches qui digèrent mal André Gide’: Reading, Writing, and Responsibility in the J3 Affair (1948–51), Ian Curtis (Kenyon College)
2. An Intriguing Triangle of Critique and Interpretation: Bonnefoy, Gide, and Shakespeare, Pamela Antonia Genova (University of Oklahoma)
3. L’évolution des sentiments de Malraux vis-à-vis de Gide, Martine H. Benjamin (Princeton University)
4. Propos de Pierre Herbart sur André Gide : Attaque ou défense ?, Christine Armstrong (Denison University)
Présidence
Christine Armstrong (Denison University)
Avec le soutien de l'Association des Amis d’André Gide
Du 31 octobre 2021 au 13 février 2022 aura lieu, à la Fondation Fernet-Branca (Saint-Louis), une exposition consacrée au travail de Pierre Antonelli, artiste strasbourgeois contemporain, à partir de sa lecture de Gide :
FONDATION FERNET-BRANCA
2 rue du Ballon
68300 Saint-Louis
www.fondationfernet-branca.org
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
03 89 69 10 77
Pour plus de renseignements, voir cette page de la Fondation Catherine Gide.
Le Centre d'Etudes Gidiennes est heureux de publier sur son site l'excellent mémoire de master que Célia Corzo a consacré aux Enjeux et [à la] représentation du féminisme dans la trilogie de L'École des femmes d'André Gide.
Ce mémoire a été soutenu en mai 2020 à l'Université de Lorraine, sous la direction de Jean-Michel Wittmann.
Vous pourrez le trouver directement ici, ou sur cette page, qui propose de nombreux autres mémoires (et thèses) à la lecture.
La question de la représentation des femmes dans l'oeuvre de Gide fera d'ailleurs l'objet d'un colloque en 2022, au Canada. Vous pourrez trouver l'argumentaire de ce futur colloque sur cette page.