
Vendredi 22 novembre 2019
Petit auditorium
BnF I François-Mitterrand
Quai François-Mauriac, Paris 13e
9 h 30 - 17 h 30
Entrée libre
Journée d’étude proposée
en partenariat avec l’AAAG,
Association des Amis d’André Gide
photo copyright Marc Allégret
Cent-cinquante ans après sa naissance, André Gide est encore très présent dans la vie intellectuelle française ; emblématiquement, ses oeuvres figurent sur la photo officielle du Président de la République, mais surtout elles font de lui, avec Albert Camus, l’écrivain le plus fréquemment cité dans les médias de toute nature.
De fait, par bien des aspects, elles entrent encore en résonance avec nos préoccupations contemporaines : sur le plan individuel, elles sont une véritable école de libération et de développement personnel ; autant que le devoir de faire de soi « le plus irremplaçable des êtres », le refus de « sacrifier aux idoles » proclamé par Gide est d’une actualité brûlante.
Sur le plan collectif, par ses propos et ses actes, Gide est un exemple de solidarité envers toute humanité souffrante : que ce soit en cour d’assises, au milieu des populations réfugiées ou des peuples colonisés, il tient un discours de responsabilité d’une portée universelle.
Enfin, si cette parole trouve encore des disciples, c’est que Gide a su la formuler à travers une oeuvre polymorphe, à la fois classique et novatrice, capable d’exercer, à toute époque, un rôle d’éveilleur.
PROGRAMME
9 h 30 Ouverture
par Thomas Cazentre, département des manuscrits, BnF
10 h Du bon usage de la dissidence
Par Pierre Masson, professeur émérite, université de Nantes
10 h 30 Gide et la générosité
Par Martine Sagaert, professeure émérite, université du Sud-Toulon Var
11 h Pour une Europe des lettres. Gide face à la « crise de l’esprit »
Par Paola Codazzi, université de Haute-Alsace
11 h 30 Présentation de manuscrits (sur écran)
Par Thomas Cazentre, BNF
12 h Pause
14 h 30 Gide et la question des réfugiés
Par Jocelyn Van Tuyl, professeur, université de Sarasota
15 h Gide e(s)t le criminel
Par Jean-Michel Wittmann, professeur, université de Lorraine
16 h Chez Gide, l’essentiel c’est la contingence
Par David Walker, professeur émérite, université de Sheffield