Un Centre dédié à la recherche sur André Gide

Le Centre d’Études Gidiennes a vocation à coordonner l'activité scientifique autour de Gide, diffuser les informations relatives aux manifestations gidiennes et à rendre visibles et accessibles les études qui lui sont consacrées.
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Centre d’études gidiennes Bureau 49, bâtiment A UFR Arts, lettres et langues Université de Lorraine Île du Saulcy F-57045 Metz cedex 01

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Stephanie Bertrand Jean-Michel Wittmann
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15
Oct.
 
André Gide dans ses lettres
 
sous la direction de Paola Codazzi
 
Près de trente mille lettres échangées et deux mille destinataires répartis dans le monde entier : André Gide est sans doute l’un des plus grands épistoliers du XXe siècle. Ensemble vaste et complexe, tout aussi protéiforme que son auteur, ce corpus demande aujourd’hui à être considéré comme un genre à part entière. Tel a été le point de départ des travaux menés à l’occasion du colloque qui a eu lieu en mars dernier, au sein de la bibliothèque littéraire Jacques Doucet, de la bibliothèque Sainte-Barbe et de la bibliothèque Sainte-Geneviève, à Paris, et dont les actes sont recueillis dans le n. 45 de la revue Épistolaire. Quel rapport entre la correspondance et l’écriture autobiographique ? Comment la lettre contribue-t-elle à la création d’un espace de dialogue et de confrontation ? Quels liens unissent vie et fiction, épistolaire et littéraire ? Les articles ici réunis apportent des réponses à ces questions en témoignant de la richesse d’un sujet encore relativement peu exploré.
 
150e ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE D’ANDRÉ GIDE
 
LIBRAIRIE HONORÉ CHAMPION
André Gide dans ses lettres DEF
 
Vente au numéro :
Librairie Honoré Champion
3 rue Corneille
75006 Paris
tél. : 01 46 34 02 29
L'Épistolaire est la revue de l'AIRE (Association interdisciplinaire de recherche sur l’épistolaire).
Informations : www.epistolaire.org

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06
Sep.
 
 
Lauréat du prix Nobel de littérature en 1947, André Gide (1869-1951) fut, on le sait, le « contemporain capital ». Intellectuel engagé, figure majeure de l’édition française, voyageur infatigable, mais aussi père et ami, Gide tint de nombreux rôles, et son monde – sa constellation – est un vivier de personnes, de lieux, de passions, d’événements, de livres bien sûr.
Une vaste sélection de plus de 250 documents, en grande partie inédits, permet d’explorer ou de revisiter de façon thématico-chronologique la vie et l’oeuvre de cet auteur, si intimement mêlés.
 
L'AUTEUR
Journaliste et écrivain, Jean-Claude Perrier est un fervent admirateur d’André Gide. Il lui a consacré plusieurs ouvrages, dont l’album André Gide ou la tentation nomade (Flammarion 2011), et le roman Indian Paludes (Belfond, 2017), remake de la sotie gidienne. De Gide, il a édité deux inédits majeurs : Le ramier (« Blanche », Gallimard, 2002, Folio, 2004) et La flûte de l’Infini, traduction des poèmes de Kabîr (Poésie/Gallimard, 2012).
 
 

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20
Jui.

A l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de Gide, l’Institut français de Naples « Le Grenoble » a accueilli jeudi 20 juin la présentation du volume A Naples, Reconnaissance à l’Italie (traduction et essai critique de Carmen Saggiomo, avec une préface de Pierre Masson, Roma, AdHoc Cultura Edizioni). Ce texte est la transcription de la dernière conférence publique du Prix Nobel, tenue à l'Institut français de Naples, le 24 juin 1950, et se présente comme un hommage passionné à la ville de Parthenope et à la bien aimée Italie.

A cette occasion, l'artiste Carla Castaldo présentera au public sa dernière œuvre, dédiée à André Gide : Reconnaissance à André Gide.

Cette présentation sera également l'occasion pour l’Institut français de célébrer ses 100 ans à Naples.

 

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24
Mai.

Gide chez Charlot (Pierre Masson), Charles Gide et André, l'oncle et le neveu (Frank Lestringant), Gide et le mythe grec (Patrick Pollard), et bien d'autres encore... la Bibliothèque du CEG vient d'accueillir plusieurs nouveaux ouvrages !

Consulter la version actualisée du catalogue.

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06
Avr.

Les samedi 6 et dimanche 7 avril 2019 se sont tenues au Lavandou les 6es Journées Catherine Gide, autour d'André Gide et la peinture.

André Gide, en effet, s'il a avant tout vécu pour la littérature, a aussi beaucoup vécu avec la peinture, fréquentant les ateliers, les salons, les musées, cherchant à travers les œuvres la confirmation de ses recherches esthétiques, et portant un regard critique sur certaines tendances de l'art contemporain. C'est de l'intérêt de Gide pour Bonnard, Vuillard, ou encore Maurice Denis, mais aussi de ses réticences envers Matisse, et plus généralement de sa recherche d'un message pictural, qu'il sera question. Ces aspects seront abordés par des spécialistes du prix Nobel de littérature 1947, par des historiens de l'art et par la conservatrice du musée d’Uzès au cours de conférences accompagnées de projections.

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14
Mar.

 Organisation : Paola Codazzi (UHA, Fondation Catherine Gide), Isabelle Diu (Bibliothèque littéraire Jacques Doucet), Sophie Martin (Bibliothèque Sainte-Barbe), Marc Scherer (Bibliothèque Sainte-Geneviève), Peter Schnyder (Fondation Catherine Gide) 

 

Consultez le programme !

 

Programme Gide dans ses lettres 14 16 mars 2019 copia compressed

Pour toute information, contacter Paola Codazzi

 

Argumentaire

Dans un article récent (et une entrée du Dictionnaire Gide), Pierre Masson rappelle, à juste titre, que la masse épistolaire produite par Gide est la plus importante – au moins du point de vue quantitatif – du XXsiècle : à ce jour, elle est constituée de près de quarante mille lettres échangées avec plus de deux mille destinataires. Un ensemble impressionnant, qui est en constante expansion. Le recours à la correspondance est depuis longtemps indispensable aux chercheurs, à commencer par les biographes, de Jean Delay (1956-1957) à Frank Lestringant (2013). Au cours des années, en raison peut-être de l’énormité et de l’hétérogénéité du corpus, la critique a privilégié une analyse « au cas par cas » avec une attention particulière portée à savaleur documentaire et historique. Or, sans négliger l’importance de ces études, nous nous proposons de dépasser les approches monographiques pour tenter une approche plurivalente qui nous permettra de proposer des lectures transversales. En nous inspirant des études publiées par la revue de l’A.I.R.E. – Épistolaire –, mais également des travaux récents de Geneviève Haroche-Bouzinac et de Mireille Bossis, nous souhaitons accentuer une réflexion sur l’importance de la correspondance, non pas tant comme source privilégiée de la vie privée de l’écrivain, mais plutôt comme lieu de création littéraire, de formation – Brigitte Diaz parle de « laboratoire identitaire » – et de réflexion (intellectuelle et esthétique). 

Ensemble vaste et complexe, tout aussi protéiforme que son auteur, le chantier épistolaire demande aujourd’hui à être considéré comme un tout, comme un genre à part entière entrant en communication avec le reste de l’œuvre, du Journal aux Mémoires, du roman aux essais critiques. Dans une perspective pluridisciplinaire, ouverte à des réflexions relevant de domaines différents (linguistique, littérature, histoire des idées, etc.), ce colloque souhaite apporter un regard d’ensemble sur Gide épistolier, afin de s’interroger sur la signification, la valeur et la portée de la correspondance, où se reflètent les multiples visages de l’écrivain. Toute contribution visant à enrichir la réflexion à l’appui de documents encore inédits sera bien sûr la bienvenue. Nous proposons d’articuler la discussion autour des axes de réflexion qui suivent. 

Axes de réflexion :

1) Épistolaire et identité. Une des constantes les plus manifestes de la correspondance de Gide est l’exploitation de l’écriture épistolaire au service du Moi. La belle formule de Bernard Beugnot – qui présente l’épistolier comme un « artisan de soi » – s’avère particulièrement topique, puisqu’elle explique l’importance pour Gide de s’essayer, comme aurait dit Montaigne, sous le regard de l’autre. Terrain privilégié du dévoilement et de la confession, la lettre comporte également une partie scellée, cachée, et à ce titre, s’affirme comme le lieu du silence et du non-dit. Dans ce cadre, la correspondance de Gide avec ses compagnons et ses proches est particulièrement intéressante, car elle porte les marques d’un processus d’émancipation et de maturation fait de secrets et d’allusions. Écriture de l’identité, ou des identités, la correspondance apparaît, d’après Pierre Masson, comme une pratique parfaitement complémentaire à celle du Journalet mérite à ce titre d’être considérée comme un moment décisif dans le processus d’élaboration du « Je » écrivant. De quelle manière la lettre contribue-t-elle à la construction identitaire de l’auteur ? Quel rôle joue la correspondance dans l’ensemble autobiographique gidien ?

2) Gide épistolier au-delà des frontières. En aucune façon, la lettre ne peut se réduire au territoire de l’intime, car elle se situe toujours « à la croisée de l’individuel et du social » (Mireille Bossis). Moteur silencieux d’un vaste réseau de correspondants, Gide contribue de manière décisive à la construction d’un espace de culture et de civilisation dépassant les frontières nationales. Mais ce n’est pas seulement le tissu que créent ses échanges transfrontaliers qui fait delui un épistolier européen : suite à l’expérience tragique de la Grande Guerre, au moment où il développe un intérêt accru pour l’Histoire, Gide conçoit sa correspondance à la fois comme un lieu de témoignage – où il décrit et commente les événements de son temps – et comme un lieu de débat – où il réfléchit sur l’avenir du Vieux Continent. Lieu de « commerce » d’idées et de préoccupations actuelles, sa correspondance avec Ernst Robert Curtius, Arnold Bennett ou Edmund Gosse, sans négliger l’importance de ses amitiés féminines – Aline Mayrisch, Dorothy Bussy, la Petite Dame – fait émerger une pensée de l’Europe en dialogue et une volonté d’action commune. Comment la lettre, en tant que communication par écrit et exigence de réponse en retour, contribue-t-elle à l’élaboration d’une conscience nouvelle, ouverte sur l’avenir ? Quel rôle (historique, culturel, politique) Gide attribue-t-il à ses correspondances internationales ? 

3) L’épistolaire comme laboratoire du littéraire. Depuis un certain temps, l’approche de la lettre comme « seuil du littéraire » (Brigitte Diaz) regagne du terrain. Il suffit de penser au rôle joué par Roger Martin du Gard lors de l’élaboration des Faux-monnayeurs pour comprendre l’importance de la correspondance dans le processus de création : à partir du moment où ilsont souvent pour sujet les idées (réalisées ou abandonnées) de l’auteur sur ses projets en cours, les échanges épistolaires font partie, à l’instar des préfaces ou des postfaces, du paratexte gidien. Mais au-delà de son statut de preuve dans l’historique de telle ou telle œuvre, il semble possible, plus profondément, de considérer la correspondance comme un « dossier », au sens génétique, du texte à venir. L’étude de Jean-Michel Wittmann (2002) ouvre une perspective intéressante sur ce sujet : peut-on affirmer qu’une communication s’instaure entre l’épistolaire et le littéraire ? S’il est vrai que certains motifs ou thèmes migrent de la correspondance à l’œuvre, dans quelle mesure la lettre forme-t-elle le soubassement de la création fictionnelle ? Du point de vue de l’art épistolaire, le discours est également intéressant : Gide manifeste-t-il dans sa correspondance un style différent de celui auquel est familiarisé le lecteur de ses fictions ? Existe-t-il un style spécifiquement épistolaire ou est-il possible de considérer la lettre comme la matrice (syntaxique, lexicale, rythmique) de l’œuvre ?

 

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06
Mar.

Le projet RAGS en quelques mots

La Fondation des Treilles, en partenariat avec la bibliothèque littéraire Jacques Doucet, la Fondation Catherine Gide et la BNF a mis en place depuis le début de l’année 2016 un projet de mise en réseau des archives autour d’André Gide, dont la première ambition est de rendre visible, à travers une cartographie, les différentes ressources disponibles autour d’André Gide dans le monde. Le point de départ de cette réflexion repose sur un constat : celui de la difficulté rencontrée par les chercheurs à localiser les fonds et archives nécessaires à leurs recherches, et ce, malgré les ressources offertes par Internet. C’est le cas du corpus d’archives gidiennes, particulièrement dispersé. L’objectif est donc d’offrir au chercheur un outil lui permettant de repérer plus aisément l’ensemble des fonds disponibles autour de Gide, et en particulier ceux qui ne sont pas visibles sur les catalogues de recherches comme le CCFR (catalogue collectif de France). Il peut s’agir de fonds détenus par des institutions publiques ou privées, mais aussi par des collectionneurs, si toutefois ils sont d’accord pour autoriser les chercheurs à prendre connaissance de ces documents par la suite.

Quel bilan ?

Sollicités en décembre 2017, les spécialistes de Gide ont apporté des éclairages précieux pour localiser les archives gidiennes. Plusieurs grandes institutions ont accepté de communiquer l’inventaire de leurs archives, comme le Centre Culturel de Cerisy, qui détient un important massif d’archives gidiennes. Des déplacements dans d’autres institutions comme l’IMEC ont également permis d’établir un inventaire des documents relatifs à Gide déposés dans les différents fonds. Contacts ont été pris avec différentes institutions, musées ou bibliothèques, en Europe et à l’international. De nombreuses archives ont ainsi été localisées en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, aux Etats-Unis, en Angleterre. Des archives gidiennes ont également pu être localisées en Russie (Archives de l’Académie des sciences) et en Italie (Fondazione Primo Conti). Enfin, contact a été pris avec deux collectionneurs privés, qui ont accepté d’ouvrir leurs collections aux chercheurs. L’année a également été consacrée à la mise en place d’une méthodologie et à l’élaboration d’un modèle de notice permettant de décrire les documents de la manière la plus efficace possible. Des mises en ligne de nos premiers résultats devraient être très prochainement disponibles sur notre site.

            Quelles perspectives ?

Ces premières avancées ont également permis de faire émerger certains points aveugles, pour lesquels l’aide des spécialistes nous serait précieuse. Ainsi, seule une institution a été localisée en Allemagne (les archives de Marbach), ce qui, au vu des contacts de Gide avec l’Allemagne, nous semble peu et laisse imaginer la possibilité d’autres institutions restées invisibles. Aucun document n’a été localisé en Asie, en Afrique ni en Amérique du Sud (à part les photocopies de six lettres écrites par Gide à Victoria Ocampo et conservées à la villa Ocampo, à Buenos Aires) : aucune piste n’a été évoquée à ce sujet, mais peut-être s’agit-il d’un manque. Enfin, nous cherchons toujours à entrer en relation avec des collectionneurs privés favorables à l’idée d’ouvrir leurs collections aux chercheurs (avec mise en place d’un document formalisant les conditions d’accès aux archives), part qui demeure certainement la plus délicate de ce travail.

 

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Camille Koskas coordonne le projet RAGS

L’équipe est donc évidemment preneuse des pistes que les spécialistes de Gide pourraient suggérer afin de localiser le plus de documents qu’il est possible. D’autre part, la Fondation des Treilles entend aussi associer étroitement les chercheurs au projet, afin de mettre en place un outil qui peut les servir au mieux. Nous sommes évidemment tout à fait prêts à tenir les chercheurs intéressés au courant des avancées du projet. Si vous disposez d’informations ou de suggestions susceptibles de nous aider et que vous souhaitez les partager, merci beaucoup d’écrire à Camille Koskas à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Toute l’équipe du projet vous remercie bien chaleureusement de l’aide que vous pourrez lui apporter.

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23
Fév.

Akio Yoshii, professeur de littérature française à l'Université du Kyushu (Fukuoka, Japon) vient de publier en japonais un ouvrage consacré à André Gide et son temps : 

Jiddo to sono Jidai [Gide et son temps], Fukuoka, Kyushu Daigaku Shuppankai [Presses Universitaires du Kyushu], 2019.  

1 vol. relié (sous jaquette), 21,5 x 15,5 cm, 674 pp. (parution 12 janvier 2019).  

ISBN : 978-4-7985-0249-6.  

Prix : 9.000 Yens (plus TVA 8 %). 

 

Gide et son temps avec bande éditeur

 

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15
Fév.

Ce volume, le dixième de la Bibliothèque gidienne chez Garnier, rassemble les actes du colloque international de Mulhouse des 16-18 mars 2016, rassemblés et publiés par Martina Della Casa.

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André Gide, l’EuropéenAvec un texte inédit d’André Gide

  • Directeur d'ouvrage: Della Casa (Martina)
  • Contributeurs: Andonovska (Biljana)Bertrand (Stéphanie)Canovas (Frédéric)Caristia (Stefania)Codazzi (Paola)Della Casa (Martina)Fossa (Paola)Fuhrer (Mechthilde)Gide (André)Laurent (Thierry)Masson (Pierre)Mazza (Vincenzo)Nancey-Quentin de Gromard (Marie-Gabrielle)Saggiomo (Carmen)Schnyder (Peter)Skibińska (Elżbieta)Vukušić Zorica (Maja)Waelti (Slaven)Wittmann (Jean-Michel)
  • Résumé: Ce volume, issu du colloque qui a eu lieu du 16 au 18 mars 2016 à l’université de Haute-Alsace, réuni dix-sept contributions et un texte inédit d’André Gide. Il explore la pensée européiste de l’écrivain, son enracinement dans l’espace culturel européen et la réception de son œuvre en Europe.

 

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15
Fév.

Patrick Pollard, grand spécialiste de l'Antiquité chez Gide (notamment), publie aux éditions Classiques Garnier, dans la collection "Bibliothèque gidienne", un ouvrage consacré aux liens de Gide avec le mythe grec :

 

André Gide, Gide et le mythe grec suivi de fragments du Traité des Dioscures et autres textes inédits, 
Paris, Classiques Garnier, "Bibliothèque gidienne", n° 9, 262 pages. 

 

Présentation de l'éditeur : 

Cette étude, accompagnée de textes qui sont édités avec variantes et notes (Considérations sur la mythologie grecque, Un esprit non prévenu, et des brouillons inédits), présente les connaissances d’André Gide en matière de mythologie et la façon dont il interprète la fable grecque pour le monde moderne.

Pour commander l'ouvrage : voir site de l'éditeur.

 

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13
Fév.
 
Comme chaque année, l'association des Amis d'André Gide organise une session consacrée à Gide lors du congrès annuel de la Modern Language Association, qui aura lieu du 9 au 12 janvier 2020 à Seattle (état de Washington), USA.
 
Cette prochaine session sera consacrée aux représentations et enjeux de l'homosexualité dans la vie, les amitiés et l'oeuvre de Gide. 
 
Les intéressés sont invités à soumettre un résumé de 250-300 mots en français ou en anglais avant le 12 mars 2019 à Christine Armstrong (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.et Jocelyn Christine Van Tuyl (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
 
 
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15
Jan.

Plusieurs notices viennent d'être publiées dans le dictionnaire en ligne :

Amyntas (par Diana Lefter)

L'Art Bitraire (par Augustin Voegele)

Bethsabé (par Augustin Voegele)

Les Cahiers d'André Walter (par Pierre Masson)

Les Interviews imaginaires (par Jocelyn Van Tuyl)

Oedipe (par Clara Debard)

L'Oroscope (par Augustin Voegele)

Prétextes et Nouveaux prétextes (par Augustin Voegele)

Le Treizième Arbre (par Augustin Voegele)

Bonne lecture !

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04
Jan.

La session Gide de la MLA, premier événement des festivités liées au cent-cinquenaire de la naissance de Gide, a eu lieu le vendredi 4 janvier 2019 de 15h30 à 16h45 dans la salle Missouri du Sheraton Grand Chicago.

La séance était présidée par Pamela Genova, qui en avait assuré l'organisation.

Conférenciers et titres

1. «150 Years and Counting: Gide and the Dynamics of Current Literary Studies », Pamela Antonia Genova (U of Oklahoma) 
2. « Daniel Guérin’s Militant Tribute to Gide », Christine M. Cano (Case Western Reserve U) 
3. « Esquisses pour une Europe à venir : André Gide et Klaus Mann », Paola Codazzi (Università di Bologna) 
4. « Par-delà la volupté de la chair’: Translating André Gide through Nathalie Stephens », Claire Nashar (U at Buffalo, State U of New York) 
 
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30
Déc.

Frank Lestringant a publié aux éditions Lucie, sous le titre Charles Gide et André, l'oncle et le neveu, un petit ouvrage consacré à la relation entre l'économiste et l'écrivain. Il est possible de le commander directement sur le site de l'éditeur, en cliquant sur ce lien

 

 

Pas de contraste plus flagrant que celui qui oppose Charles à André Gide. L’oncle Charles est un protestant rigoriste, un « coopératiste » de la première heure et un moraliste intransigeant ; le neveu rue dans les brancards et se moque littéralement du monde. C’est de surcroît un libertin qui défie la morale et bafoue par son comportement les liens sacrés de la famille. En vérité, par- delà leur opposition, un certain nombre de traits les rapproche. L’un et l’autre sont dreyfusards, et, plus tard, ils se rendent de gaîté de cœur en U.R.S.S., le premier, dès 1923, pour reconnaître dans les soviets des sociétés de coopérateurs ; le second, treize ans plus tard, à l’été 1936, à l’heure des purges de Staline. Tous deux, malgré leurs divergences radicales, finiront par se comprendre. Professeur émérite à la Sorbonne, Frank Lestringant a publié une quarantaine de livres consacrés notamment à la littérature des voyages de la Renaissance vers le Nouveau Monde, du Brésil à la Floride et au Canada. Il s’est intéressé à la cosmographie et aussi à l’arrière-plan théologique de la controverse géographique à la Renaissance. Il a par ailleurs consacré une biographie à Alfred de Musset.

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07
Déc.

Stéphanie Bertrand a donné une conférence sur La métaphore dans l'écriture (d'idées) gidienne : les ambivalences d’une pensée par images, dans le cadre du séminaire de master de Michela Gardini, à l'Université de Bergame (Italie), le vendredi 7 décembre 2019.

Résumé de la conférence :   
Il s'agira dans un premier temps de cerner les enjeux du discours théorique de Gide sur la métaphore, en l'occurrence, les raisons de sa méfiance pour cette figure de style. Pourtant, nous verrons dans un deuxième temps que son écriture ne laisse pas d'y recourir, quel que soit le genre de l'oeuvre concernée : les métaphores sont nombreuses, dans ses fictions bien sûr, mais aussi dans son écriture personnelle (Journal, correspondance) et critique. Un échantillon permettra dès lors de réfléchir aux motifs de sa récurrence : traduit-elle une invincible aspiration poétique de Gide ? Participe-t-elle d'abord du style d'idées de l'écrivain ? Parmi elles, nous serons particulièrement attentifs aux métaphores empruntées à l'univers naturel. 
 
 
 
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05
Déc.

Jean-Michel Wittmann a donné une conférence consacrée à André Gide au Collège International de Philosophie, dans le cadre du séminaire L'écriture de soi : une éthique de soi immoraliste ? animé par Camille Laurens et Isabelle Galichon, le mercredi 5 décembre 2018 au Columbia Global Centers, situé 4 rue de Chevreuse, dans le VIe arrondissement de Paris, c'est-à-dire dans les murs de ce qui était à la fin du XIXe siècle la Pension Keller, fréquentée par Gide entre 1885 et 1888 !

Le programme complet du séminaire est disponible ici.

 

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15
Nov.

Une nouvelle publication vient enrichir la collection "Bibliothèque gidienne" aux éditions Classiques Garnier : 

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Ce livre, fait d’articles rédigés au cours de plusieurs décennies, vient éclairer en André Gide le moraliste, le gourou sans doctrine. André Gide écrivit, et vécut, orienté par le souci de ses lecteurs. Il incite à l’autonomie morale, et s’avère étonnamment utile pour notre temps, et pour tout temps.

Sommaire de l'ouvrage :

Pages 9 à 11

 

PREMIÈRE PARTIE

ANDRÉ GIDE ET NOUS

Pages 63 à 65

DEUXIÈME PARTIE

GIDE, VUES DENSEMBLE

TROISIÈME PARTIE

DE PALUDES À AINSI SOIT-IL

Pages 111 à 123
Pages 161 à 174
 
Pour plus de détails, voir le site de l'éditeur ici.

 

 

 

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31
Oct.

 Journée d'étude organisée par Carmen Saggiomo (Università degli studi della Campania)

et Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine)

le 31 octobre 2018 à Caserte (Università degli studi della Campania, Italie).

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Programme :

9h Accueil des participants : Pasquale Femia (Directeur du Département de Sciences politiques "Jean Monnet")
9h30 Ouverture (Carmen Saggiomo, Università della Campania Luigi Vanvitelli & Jean-Michel Wittmann, Université de Lorraine)

9h45 – 11h
Présidence de séance : Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine)

9h45 – 10h15 Riccardo Benedettini (Fondazione UniverMantova)
« L’humanité n’est pas simple. » Gide lecteur de Balzac.

10h15 – 10h45 Chantal Pierre (Université de Nantes)
Les larmes, de Flaubert à Gide.

10h45 – 11h : Discussion

11h – 11h15 : Pause

11h15 – 12h30
Présidence de séance : Rosanna Gorris (Università di Verona)

11h15 – 11h45 Pierre Masson (Université de Nantes)
1900, frontière infranchissable ?

11h45 – 12h15 Emilia Surmonte (Università della Basilicata)
Le Roman du XIXe siècle et L’Immoraliste : rupture ou continuité ?

12h15 – 12h30 : Discussion

12h30 – 14h30 : Déjeuner

14h30 – 16h30
Présidence de séance : Pierre Masson (Université de Nantes)

14h30-15h Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine)
Gide et le suicide, de Dostoïevski à Durkheim

15h-15h30 Carmen Saggiomo (Università della Campania Luigi Vanvitelli)
Gide face à Wilde : l’héritage difficile du King of life

15h30-16h Augustin Voegele (Université de Lorraine)
Le Chopin de Gide, un classique du XIXe siècle ?

16h-16h30 Discussion et conclusion

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 Augustin Voegele & Pierre Masson

 

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 De gauche à droite : Chantal Pierre, Jean-Michel Wittmann, Carmen Saggiomo & Riccardo Benedettini

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30
Oct.

Parmi les lieux les plus appréciés de Gide, infatigable voyageur, on compte l'Italie - la Campanie en particulier et, plus précisément encore, la belle Sorrente, ville côtière située au sud de Naples.

A l'invitation du Centre de documentation Roland Barthes, et en collaboration avec l'Institut de la culture Torquato Tasso, Pierre Masson a prononcé une conférence sur "Les séjours sorrentins d'André Gide", à Sorrente, le mardi 30 octobre 2018, avec le concours d'Emilia Surmonte, qui a assuré la traduction simultanée en italien. 

 

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Emilia Surmonte, micro à la main, et Pierre Masson qui s'exprimait en français et en napolitain (avec les mains !)

 

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19
Oct.

Fotios Tsonis a soutenu sa thèse, « L’ambiguïté salvatrice et destructrice dans l’œuvre romanesque d’André Gide », préparée sous la direction de Frank Lestringant (Sorbonne Université) le 19 octobre 2018, à Paris. Le jury, composé également de Carole Auroy (Université d’Angers), de Pierre Masson (Université de Nantes) et de Jean-Michel Wittmann (Université de Lorraine), lui a décerné la mention "très honorable".

Résumé. La présente étude vise à démontrer que l’ambiguïté qui tourmente l’existence de l’écrivain est, à la fois, salvatrice et destructrice, tout en explorant l’impact de celle-ci sur l’œuvre gidienne et les mœurs contemporaines. En étudiant les écrits de Gide, on a l’impression d’assister à un dialogue où s’affrontent des opinions opposées. L’ambiguïté qui émane du caractère ambivalent de Gide et qui laisse entrevoir ses expérimentations stylistiques à la quête du renouvellement de l’écriture classique, y est examinée. Dans L’Immoraliste, Gide pose la question de la liberté individuelle face à la contrainte sociale. Ensuite, La Porte étroite constitue la critique du protestantisme d’une part, et la critique de l’impuissance virile de l’autre. Quant aux Caves du Vatican, le catholicisme s’y trouve attaqué. Gide y assimile la puissance religieuse à l’argent et théorise l’acte gratuit. La Symphonie pastorale oppose la cécité physique à la cécité morale ; christianisme et paganisme s’y trouvent liés et confrontés à travers un amour impie et aberrant. Suivent les quatre dialogues socratiques de Corydon, un vrai plaidoyer en faveur de la pédérastie. Les Faux-Monnayeurs sont en quelque sorte la conclusion de l’œuvre romanesque et la somme de ses inquiétudes, donc le comble de son ambivalence. Un ensemble de thèmes qui touche à l’intégralité de la vie sociale y est abordé, mettant en relief la fausseté de ses contemporains. Enfin, Gide se livre à travers Si le grain ne meurt et revendique l’inscription de sa perversion dans la normale, tout en avouant que les autobiographies ne peuvent être qu’à demi-sincères.

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Le site du CEG a été réalisé grâce au soutien de la Fondation Catherine Gide, avec la participation de l’Association des Amis d’André Gide. Il a été réalisé en partenariat avec Martine Sagaert, responsable du site originel andre-gide.fr, créé en 2006 avec des étudiant.e.s de l'I.U.T. des Métiers du Livre de Bordeaux.