Ecrivaine argentine, maîtrisant parfaitement le français, liée à différentes personnalités littéraires de son temps, de Supervielle à Borges en passant par Drieu la Rochelle, Victoria Ocampo ne pouvait pas ignorer Gide. Martine Sagaert éclaire leur relation en donnant dans ce livre à la fois les écrits de Victoria Ocampo sur Gide et les lettres qu'ils ont échangées, ce qui permet de mieux comprendre la personnalité complexe de la créatrice de la revue argentine Sur, mais aussi la réception de l'oeuvre de Gide en Amérique latine.