Dans cette étude intitulée Gide et Freud, mais sous-titré La Réception de la psychanalyse dans les lettres françaises (1900-1939), David Steel revient sur le rapport de Gide à Freud en même temps que sur le rôle important joué par la NRF dans la réception tardive du freudisme en France. Il montre notamment comment Gide, d'abord désarçonné par sa découverte de la psychanalyse en 1921, y reconut des aspects de sa propre pensée, fut à l'origine de traductions et incorpra des matériaux freudiens dans ses oeuvres, sans cesser de demeurer sceptique, sinon critique.